Photaumnales 2024
Douce France - Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire.
Avec Daniel Challe, Olivier Culmann, Olivia Gay, Claire Jachymiak, Jean-François Joly,
Stéphanie Lacombe, Sophie Loubaton, Myr Muratet, Frédéric Stucin
Maison de la Culture d'Amiens
2 Place Léon Gontier, 80000 Amiens
Du 12 octobre 2024 au 31 décembre 2024
En lien avec la thématique de l’alimentation et la consommation, neuf photographes lauréats de la grande commande Photojournalisme ont été choisis pour leur regard documentaire qui aborde des sujets sociétaux comme le travail dans les plateformes, les bureaux des administrations ou dans le home center, les aidants auprès des anciens, la vie syndicale, la vie dans les espaces ruraux ou celles des classes sociale laissées sur le bord du chemin.
Loin de l’événementiel, les photographes choisis pour cette exposition brossent le portrait d’une France du quotidien, peuplée de femmes et ces hommes issus de territoires différents qui construisent « le commun » d’une société en mouvement.
Ces photographies ont été produites dans le cadre de la grande commande natioanleRadioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire financé par le ministère de la Culture et pilotée par la BNF. Cette exposition s’inscrit dans un programme de diffusion sur l’ensemble des Hauts-de-France par les membres du Cercle Hippolyte Bayard qui présentent sur leurs territoires respectifs une sélection de travaux des photographes lauréats de la Grande commande.
Dans le cadre du plan gouvernemental de soutien à la filière presse, le ministère de la Culture a confié à la Bibliothèque nationale de France la mise en oeuvre d’une grande commande photographique, Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire, destinée aux photojournalistes. Cette grande commande s’inscrit dans un contexte de bouleversement sociétal que la crise sanitaire a cristallisé. Condensée sur un an et demi de prises de vue, cette commande draine des interrogations en germe depuis le milieu des années 2010 sur des changements ayant trait tour à tour au travail, à la spiritualité, à l’écologie, à la culture, à l’économie...
Photaumnales 2024
La photographie lituanienne, une pluie de regards
Musée Opale-Sud
60 rue de l'impératrice, 62200 Berck-sur-Mer
Du 12 octobre 2024 au 16 mars 2025
Cette exposition propose un voyage dans la photographie lituanienne à travers les regards de photographes appartenant au patrimoine photographique de ce pays et aussi par la découverte de photographes contemporains. Les onze artistes présentés par Mindaugas KAVALIAUSKAS, commissaire de cette exposition nous font prendre conscience de leur profonde appartenance à la culture européenne qu’ils revendiquent fortement à travers leur regard. Cette exposition s’inscrit dans LA SAISON DE LA LITUANIE EN FRANCE 2024 : SE VOIR EN L’AUTRE / KITAS TAS PATS programmée du 12 septembre au 12 décembre 2024. Cette saison présentera au public français la Lituanie contemporaine et sa culture à travers les formes les plus diverses : performances, expositions, spectacles, projections, débats, conférences, gastronomie… Elle a aussi pour objectif d’initier des coopérations de long terme entre les institutions et créateurs lituaniens et leurs partenaires français.
La Saison de la Lituanie en France est mise en oeuvre par l’Institut culturel lituanien et l’Institut français, en étroite collaboration avec l’ambassade de Lituanie en France, l’ambassade de France en Lituanie et l’Institut français de Lituanie, sous l’égide des ministères français de l’Europe et des Affaires étrangères et de la Culture et du ministère de la Culture de la République de Lituanie.
Dans le cadre de la saison de la Lituanie en France 2024. L'exposition collective La photographie Lituanienne, une pluie de regards est organisée en collaboration avec le festival Kaunas Photo.
Photaumnales 2024
Sylvain Duffard, En campagne, photographies du territoire du Noyonnais en mutation
Galerie du Chevalet
Place Aristide Briand, 60400 Noyon
Du 24 septembre au 31 décembre 2024
« Ville et Campagne sont les noms que portent 2 des 42 communes du Pays Noyonnais, territoire que j’ai exploré durant ma résidence, à la veille de l’arrivée du canal Seine-Nord Europe, grand projet d’aménagement qui ne manquera pas de bouleverser les lieux en profondeur. Dans ce contexte, j’ai fait l’expérience d’un territoire dont l’histoire rurale, faite de polyculture et d’élevage, a façonné des paysages divers mais dont les motifs contemporains traduisent l’uniformisation des pratiques agricoles comme celle des modes de vie et d’habiter, bien souvent calqués sur le modèle urbain. En tant que photographe, je considère les paysages quotidiens comme les témoins et les produits d’une histoire des lieux. En observant leurs structures et leurs dynamiques, je m’intéresse à la façon dont ces derniers nous renseignent sur l’état des relations qu’hommes et femmes entretiennent à la terre. Les paysages du Noyonnais sont le reflet des mutations que connaissent nombre de territoires ruraux et que révèlent un monde agricole en crise comme une société française travaillée par la nostalgie de ce que François Purseigle* nomme « un ordre rêvé des campagnes ».
Habite-t-on toujours « en campagne » lorsque l’on vit aujourd’hui dans le Noyonnais ? Cette question m’a traversé tout au long de ma résidence, à l’occasion d’échanges avec des personnes âgées ayant grandi là comme en observant les enfants auprès desquels je suis intervenu dans le cadre de divers ateliers. C’est à cette question, simple en apparence, que s’attache ma série photographique. » Sylvain Duffard
* François Purseigle, Une agriculture sans agriculteurs, Éditions Sciences Po Les Presses, 2023
Photaumnales 2024
Hortense Soichet, La Belle (restera) Assise
Espace Culturel Séraphine Louis
11 rue du Donjon, Clermont
Du 21 septembre au 10 novembre 2024
« Le quartier de logements à bon marché de la Belle Assise à Clermont a été construit au milieu des années 1930, suite à la promulgation de la loi Loucheur en 1928 permettant le financement de nombreux logements pour les classes populaires. Dès 1936, les maisons de la Belle Assise ont été louées, puis proposées à l’acquisition aux habitant·es occupants à partir de la fin des années 1960. Depuis, les maisons de la Belle Assise ont subi de nombreuses transformations pour être mises au goût du jour et correspondre aux modes de vie contemporains. Durant 2023, j’ai travaillé sur ce quartier en m’intéressant à son histoire, en rencontrant et interviewant ses habitant·es et en produisant des photographies des espaces extérieurs publics, des jardins privés et de l’intérieur des maisons.L’exposition se propose de donner à voir la spécificité de ces pavillons, la manière dont ils ont évolué tout en conservant des traces de leur aspect originel. » Hortense Soichet
Cette résidence est réalisée dans le cadre du programme Capsule du ministère de la Culture.
Photaumnales 2024
Algis Griškevičius, Saison de chasse aux nuages
Le Safran - scène conventionée
3 rue Georges Guynemer, 80000 Amines
Du 11 septembre au 30 octobre 2024
« Algis GRIŠKEVIČIUS, en photographiant l’imaginaire, souligne l’impossibilité d’une action ou d’un phénomène, et dans ses expositions il montre, à côté de ses oeuvres, un film documentaire capturant le processus maladroit de la photographie de l’imaginaire.
Car pour photographier ce que l’on imagine, il faut le réaliser dans la réalité, c’est-à-dire défier les lois de la physique, utiliser les inventions de l’humanité, devenir ingénieur. Grues, cordes, pierres lourdes et corps humains, peaufinage : tout cela est un travail lent et probablement fastidieux, dont le but est de capturer l’imagination comme si c’était la réalité. Comme si cela pouvait se produire… Mais pourquoi se donner tant de mal ? Pourquoi ne pas le faire tranquillement, assis devant l’ordinateur ? Probablement parce que rendre l’impossible possible est ce qui compte ici, la présence dans la situation réelle, le jeu et la connaissance du coût de la tromperie en photographie, le ridicule de cette tromperie à travers le moyen de « dire la vérité ».
Ainsi, les idées et les muses des photographies de GRIŠKEVIČIUS sont liées au sol. Parallèlement, des objets terrestres et lourds sont littéralement soulevés : un ballon en pierre ou un « homme cerf-volant » s’envolent dans le ciel, tenus par une ficelle dans les mains d’une jeune fille ; un homme avec des ailes en bois flotte dans le ciel ; de gros artistes de cirque en costumes rayés qui glissent légèrement dans l’air – on peut citer beaucoup d’images de ce genre. En photographiant l’imaginaire, l’artiste dépasse la loi de l’attraction universelle. »
Extraits du texte par critique d’art Agnė NARUŠYTĖ
Traduction en français : Veronika VASILJEVA et Miglė DULSKYTĖ
Dans le cadre de la saison de la Lituanie en France 2024. L'exposition Saison de chasse aux nuages en collaboration avec le festival Kaunas Photo.
Photaumnales 2024
Festins, les photographes à table !
Festival de Photographie
Beauvais et Hauts-de-France
Du 21 septembre au 31 décembre 2024
Dis-moi ce que tu manges, ce que tu consommes et je te dirai qui tu es ! C’est ce constat qui sera au cœur de la programmation de l’édition 2024 des Photaumnales à Beauvais, dans le Beauvaisis et le Clermontois.
À travers les travaux de 25 artistes, cette édition s’attachera à montrer comment notre société de consommation envisage le fait de se nourrir ainsi que la production et la présentation des aliments. Nourrir notre corps bien sûr, mais aussi nourrir notre esprit : ce que l’on mange, ce que l’on voit, ce que l’on est dans la société du vivant, ce que l’on vit dans nos quotidiens respectifs et comment cela peut influer notre manière de penser. En somme, une alimentation qui nous ressemble, qui nous rassemble, mais très souvent qui nous sépare aussi, à travers les problématiques économiques et les stéréotypes culturels. Nous évoquerons également les aliments qui soignent et les régimes alimentaires anciens, si profondément adaptés à des territoires et des populations bien spécifiques, et qui peuvent devenir de véritables marqueurs sociaux et parfois spirituels. Il sera également question des liens entre consommation et durabilité, alimentation et nouvelles technologies, et comment l’apparition de nouveaux modes de consommation peut créer de nouvelles économies et de nouvelles pratiques.
Dans le cadre de la Saison de la Lituanie en France 2024 et du partenariat tissé de longue date avec Kaunas Photo festival, les Photaumnales dédient cette année une partie de leur programmation à la photographie lituanienne patrimoniale et contemporaine dans plusieurs villes de la région. D’Amiens, au Clermontois en passant par Berck-sur-Mer, une vingtaine d’artistes lituaniens invités seront présents à travers différentes expositions.
Le festival des Photaumnales programme également pour son édition 2024 une sélection de travaux issus de la grande commande photographique Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire, financée par le ministère de la Culture et pilotée par la Bibliothèque nationale de France. Cette exposition Douce France rassemble neuf photographes qui racontent la France du quotidien et des territoires. Cette exposition s’inscrit dans un programme de diffusion sur l’ensemble des Hauts-de-France par les membres du Cercle Hippolyte Bayard qui présentent sur leurs territoires respectifs une sélection de travaux lauréats de la grande commande.
Exposition "Récits d'un territoire"
Contrat Culture Ruralité
à Daméraucourt, 1 rue neuve.
Du 27 juin au 1r septembre 2024
Vernissage le mardi 2 juillet à 18h
Cette exposition rassemble les travaux des participants aux ateliers menés par le photographe Marc Loyon et la journaliste Jihane Bergaoui, en résidence-mision sur le territoire de la Picardie Verte. Avec deux classes de l’école de Formerie, une classe de l’école de Daméraucourt, une classe de l’école de Beaudéduit, une classe de l’école de Grez, une classe de l’école de Hautbos, un groupe du Centre social de Marseille-en-Beauvaisis et un groupe du Centre social de Songeons.
Découvrez le projet sur le blog La Photo Bat La Campagne.
Exposition "Récits d'un territoire"
Contrat Culture Ruralité
à Méaulte, au Square de la liberté, grande rue face à la Mairie.
Du 13 juin au 18 août 2024
Vernissage le jeudi 27 juin à 18h
Cette exposition rassemble les travaux des participants aux ateliers menés par la photographe Valentine Vermeil et l’écrivain Philippe Garon, en résidence sur le territoire du Pays du Coquelicot. Avec une classe de l’école de Bécordel- Bécourt, un groupe de personnes âgées de l’Association des aînés d’Acheux-en- Amiénois, une classe du Collège Saint- Charles de Foucauld d’Albert, une classe du Lycée Lamarck d’Albert, une classe du Collège Jean Moulin d’Albert et un groupe de jeunes de l’Association Yves Le Febvre.
Découvrez le projet sur le blog La Photo Bat La Campagne.
Exposition La photo bat la campagne
à Grandfresnoy, Parc du Clos Housard
Du 14 juin au 31 août 2024
Vernissage le mardi 25 juin à 17h
Cette exposition rassemble les travaux des participants aux ateliers menés par la photographe Marielsa Niels, en résidence sur la Communauté de communes de la Plaine d’Estrées. Avec deux classes du collège Abel Didelet d’Estrées-Saint-Denis, une classe du groupe scolaire d’Avrigny, une classe du lycée professionnel d’Estrées-Saint-Denis, une classe du groupe scolaire Roland Doville de Canly et un groupe d’élus de la Communauté de communes.
Découvrez le projet sur le blog La Photo Bat La Campagne.
Exposition "Récits d'un territoire"
Contrat Culture Ruralité
à Breteuil, 5 rue Tassart
Du 11 juin au 30 septembre 2024
Vernissage le vendredi 14 juin à 17h
Cette exposition rassemble les travaux des participants aux ateliers menés par la photographe Victorine Alisse en résidence sur le territoire de l’Oise picarde. Avec deux classes de l’école primaire de Saint-André-Farivillers, un groupe de seniors du Centre social de Froissy- Crèvecoeur, un groupe d’adultes du Centre socio-culturel Michel Jubert de Breteuil, une classe de l’école de Doméliers et une classe du collège Compère Morel de Breteuil.
Découvrez le projet sur le blog La Photo Bat La Campagne.
Exposition Identités photographiques
- le livre des records -
à Compiègne, face au 7 rue de l'Oise
Du 17 mai au 30 septembre 2024
Vernissage le jeudi 23 mai 2024 à 17h
Cette exposition rassemble les travaux des participants aux ateliers menés par le photographe Charles Thiefaine et l’écrivain Patrice Juiff. Avec les élèves de deux classes de l’école de Philéas Lebesgue, une classe du Collège André Malraux, deux jeunes de la Mission locale , un groupe d’adolescents du Bureau Information Jeunesse de Compiègne et un groupe d’adultes du Centre Social Anne-Marie Vivé.
Exposition "Les classiques en photographie"
Voyage dans l'artothèque de l'Espace Jean Legendre de Compiègne
11 rue du Donjon, Espace Culturel Séraphine Louis, 60600 Clermont
Du 23 mars au 19 mai 2024
Vernissage le samedi 23 mars à 11h
Créée en 1983, l'artothèque de Compiègne a constitué une collection de photographies qui reflète les tendances de la création. Cette exposition propose de redécouvrir les grands noms de la photographie à travers la présentation de tirages originaux.
Exposition "Du cercle à l'ellipse"
de Ludo Leleu
16 rue de Paris, Maison Diaphane, 60600 Clermont
Du 23 mars au 19 juin 2024
Vernissage le samedi 23 mars à 17h
« Ce projet autour des stations-services prend naissance dans mes souvenirs d’enfance et des voyages en voiture à travers la France. Mais également du constat que celles-ci existaient encore en périphérie des villes, mais avaient disparus des petits bourgs. Aujourd’hui on retrouve beaucoup de ces anciennes stations-services à l’abandon, mais certaines font l’objet de réhabilitation, et deviennent de nouveaux lieux de vie et de services pour la population. A travers de nombreux voyages, je suis parti à la découverte de ces lieux aux architectures remarquables, souvent datés des années de l’après-guerre, où la modernité rimait avec la liberté de circuler. J’ai traversé ces paysages et saisi les lumières et les couleurs de ces stations-services dans des ambiance proches des road-movies cinématographique. »
- Ludo Leleu
Exposition "EN RÉSIDENCES"
Marc Loyon
Rue de l'Église, Fontaine-Lavaganne
Du 28 février au 12 mai 2024
Vernissage le mardi 12 mars à 17h
La thématique principale des séries photographiques de Marc Loyon porte sur la représentation des contours et frontières d’un territoire donné. Cette approche le confronte à des paysages dits ordinaires ou paysages tiers. Habitué des marges, ses séries représentent l’architecture des entre-deux et le paysage des transitions : zones périphériques, artisanales, pavillonnaires, zones agricoles et paysages plus sauvages constituent la matière première de ses recherches. Dans chacune de ses photographies, l’image suggère plutôt qu’elle ne démontre. Autant de stratégies sensibles pour réveiller le regard que nous portons sur ces zones entre-deux, et pour signifier que la nature modifiée par l’homme n’est jamais ordinaire. L'aménagement de notre territoire reste la base essentielle de ses séries photographiques. L'association de paysages vierges et construits tente de nous interroger sur l'évolution de nos espaces, sur l'impact environnemental de l'être humain et son harmonie avec les paysages. Cette notion de durabilité et d’harmonie peut tendre vers un certain esthétisme des lieux (choix des lumières, temporalité de la représentation,…). Ses approches s'étendent de la vue d'architecture et/ou de paysage aux vues plus intimistes de détails en passant par la notion de portrait contextuel, dans un environnement visible. Cette série de photographies présente plusieurs extraits des dernières résidences du photographe: Contours au Musée de Bretagne, De la limite à la marge au centre des Arts de Douarnenez, D’un milieu à l’autre à l’Université des Lettres de Rennes, Tensions de l’entre deux au Centre d’Art Contemporain de Pontmain, De la hauteur à l’Université des Sciences de Rennes, Telle une épreuve à l’Université d’Angers.
à partir de février 2024
En résidence chez Diaphane
Jihane Bergaoui et Marc Loyon
En 2024 et sur le territoire de la Picardie Verte, le photographe Marc Loyon et la journaliste Jihane Bergaoui interviendront auprès de six groupes. Le déroulement du projet est à suivre sur le blog La photo bat la campagne : www.lpblc.diaphane.org
Exposition "Enracinés"
Victorine Alisse
46 rue Principale, 60120 Le Crocq
Du 2 février au 5 mai 2024
Vernissage le vendredi 2 février à 17h en présence de l'artiste
L'exposition de Victorine Alisse croise deux séries de photographies sur la ruralité, qui nous entraine sur deux berges de la méditerranée. Dans ces deux projets, la photographe s’attache aux relations qu’entretiennent les habitants à leurs terres et qui font des acteurs vivants de ces territoires.
Nous resterons ici tant qu’il yaura encore du thym et des olives
Non loin de Bethléem, au creux d’une vallée, le village palestinien de Wadi Fukin - 1 400 habitants - est littéralement encerclé par deux colonies israéliennes. L’expansion croissante de ces dernières et de leurs infrastructures menace de plus en plus les terres du village. Pendant plus d’un an, au cours de plusieurs séjours, j’ai partagé le quotidien des agricultrices et des agriculteurs de Wadi Fukin, et je les ai photographiés au travail. Certains d’entre eux ont choisi une ou plusieurs photos et y ont inscrit leurs pensées et leurs sentiments. Tous ont en commun un attachement viscéral à leur terre et à leur village. J’espère pouvoir montrer, avec cette série “Nous resterons ici tant qu’il y aura du thym et des olives”, les faces cachées des politiques d’accaparements et d’expulsion menées depuis des décennies par Israël, ainsi que la résilience et l’abnégation des agriculteurs de Wadi Fukin qui, malgré une situation de plus en plus précaire, continuent de résister silencieusement. Car sans la terre, il n’est pas de futur possible.
On avait tous un paysandans la famille
En trente ans, la France a perdu progressivement plus de la moitié de ses exploitants agricoles : 200 fermes disparaissent chaque semaine et un agriculteur sur deux ignore s’il aura un successeur. En cause : l’accès difficile au foncier et le coût de transmission des exploitations. Pourtant, le lien immuable des agriculteurs et agricultrices à la terre est toujours aussi présent. Dans ce travail, je souhaite comprendre la transmission centenaire des fermes de génération en génération, qui est aujourd’hui menacée. Je suis partie à la rencontre d’agriculteurs dont les histoires racontent la transformation du monde agricole. J’ai voulu documenter un mode de vie en voie de disparition.
à partir de février 2024
En résidence chez Diaphane
Victorine Alisse
L’année 2024 commence en photographie sur le territoire de la Communauté de communes de l'Oise Picarde. La photographe Victorine Alisse interviendra auprès de six groupes. Le déroulement du projet est à suivre sur le blog La photo bat la campagne : www.lpblc.diaphane.org
Exposition "Paysage habité"
Valentine Vermeil
Place de l'Épine, 80560 Acheux-en-Amiénois
Du 2 février au 5 mai 2024
Vernissage le vendredi 9 février à 17h en présence de l'artiste
Châteauneuf-les-Martigues m’a tout de suite attiré par sa situation géographique particulière et la variété de ses paysages. Située à quelques encablures de la cité Phocéenne et au bord de l’étang de Berre, son territoire a été violemment impacté par l’évolution industrielle et l’expansion urbaine des xxe et xxie siècles. Aujourd’hui, c’est une ville-dortoir sans charme apparent ni attrait touristique, située entre un massif exploité, un étang pollué, une raffinerie à moitié à l’abandon et un centre-ville isolé de son port de plaisance par l’autoroute. Néanmoins, à y regarder de plus près, j’y ai trouvé des espaces intermédiaires où existent une poésie du quotidien et des interstices de liberté où la vie au grand air jaillit malgré ce contexte hyperurbanisé. Dans ce brouhaha contemporain où les valeurs de possessions marchandes dominent, quel est le sens de nos vies ? Qu’est-ce qui nous met en joie ? Qu’est-ce qui nous comble vraiment ? J’ai arpenté ce territoire, rencontré ces personnes qui habitent le paysage et investissent, par passion ou par leur activité, l’espace naturel qui les entoure. J’ai capturé ces décors où viennent s’intégrer ces habitants qui y font corps, en harmonie avec l’environnement, mus par une quête existentielle profonde. Dans mes tableaux photographiques, il y a de place pour le ciel, et de l’espace pour le mouvement des personnages. Contemplatives, mes photographies sont des fenêtres sur un monde contemporain où les protagonistes trouvent leur bonheur dans des savoir-faire ancestraux et dans la liberté d’exister simplement. Le Paysage Habité que je photographie, constitue ma recherche d’un envers du décor apparent, où un monde plus léger m’est révélé.
à partir de janvier 2024
En résidence chez Diaphane
Valentine Vermeil et Philippe Garon
L’année 2024 commence en photographie sur le territoire du Pays du Coquelicot. La photographe Valentine Vermeil et l'écrivain Philippe Garon interviendront auprès de six groupes. Le déroulement du projet est à suivre sur le blog La photo bat la campagne : www.lpblc.diaphane.org
Exposition "En scènes"
Marielsa Niels
À l'angle de la rue des Écoles et de l'allée d'Arsy, 60190 Avrigny
Du 2 février au 5 mai 2024
Vernissage le lundi 19 février à 17h en présence de l'artiste
Cette exposition est le fruit de plusieurs années de travail, composée de créations sur des thèmes choisis comme dans la série « Cendrillon jette l’éponge » et de commandes pour la presse, plus particulièrement pour le Parisien Magazine et Causette. Pour ces derniers il s’agissait d’illustrer un propos, un article ou une expression française. Ces commandes étaient de véritables défis, avec la réalisation de 3 à 4 prises de vues en moins d’une semaine sur une thématique déterminée. Cela me demandait d’appréhender le sujet, d’en comprendre les enjeux, d’imaginer un ensemble de photographies. Ces images se créaient dans mon esprit avec un·e protagoniste précis·e, ainsi que la réalisation d’écriture et de croquis pour s’en imprégner et en construire les moindres détails. Suivait alors la phase de recherches des décors et de lieux : un cheval, un âne, un coq, des pieds, des wc, des nuages, de fausses roses, un hangar à poulets, une forêt… Il fallait fabriquer aussi : un champignon venimeux, une lune, un lit et une table de chevet au mur, des mécanismes. C’est munie de colle à chaud, de fil nylon, d’un leaderman, de visseuses et perceuses que ces photographies prenaient formes. La construction physique de ces décors fait partie intégrante du processus de création. L’utilisation de la main et du geste et non pas de la retouche numérique a postériori me permet d’amener de nouvelles confusions entre scène réelle et fictive. Dans ces mises en scène, les objets ont leur importance. Je m’intéresse à leurs sens communs. Ils me permettent d’expliquer, de marquer une ambiance, d’exprimer un propos, ils servent l’image en allant interroger l’imaginaire collectif. Dans ces photographies, l’exubérance et les détails renforcent le stéréotype et d’une certaine manière, la pensée normative. Je photographie au double sens du mot « cliché », une exagération, une démesure, qui se ressentent par l’accumulation d’objets. Avec saugrenuité, décalage, exagération, et humour, ces photographies questionnent sur l’absurdité des poncifs.
à partir de janvier 2024
La photo bat la campagne
En résidence chez Diaphane
Marielsa Niels
L’année 2024 commence en photographie sur le territoire de la Communauté de communes de la Plaine d'Estrées. La photographe Marielsa Neils interviendra auprès de six groupes. Le déroulement du projet est à suivre sur le blog La photo bat la campagne : www.lpblc.diaphane.org
à partir de décembre 2023
En résidence chez Diaphane
Mélanie Dornier et Taïssia Froidure
La photographe Mélanie Dornier et la réalisatrice sonore Taïssia Froidure travailleront avec différents groupes autour de la thématique de la femme dans l’espace public : associations, médiathèques, écoles… Tous pourront expérimenter, partager et (re)découvrir les quartiers de Creil à travers la photographie et le son.
Exposition "Récits d'un territoire"
Contrat Culture Ruralité
à Songeons, devant le Centre Social Rural
17 Impasse du Petit Pont
Du 16 novembre 2023 au 20 janvier 2024
Vernissage le samedi 25 novembre à 15h
Cette exposition rassemble les travaux des participants aux ateliers menés par la photographe Morgane Delfosse et la journaliste Olivia Villamy, en résidence sur le territoire de la Picardie Verte.
Avec le Café de femmes, l’association Pas une de plus, le lycée Jules Verne, l’école Louis Warabiot, l’EHPAD de Grandvilliers, avec l’épicerie solidaire de Feuquières, l’école d’Halloy, la Maison familiale rurale de Songeons, le Centre social rural de Marseille-en-Beauvaisis, l’accueil de loisirs de Saint-Omer-en-Chaussée, l’école de Beaudéduit, l’école de Daméraucourt et un groupe de femmes agricultrices.
Découvrez le projet sur le blog La Photo Bat La Campagne.
Photaumnales 2023
Gilles Leimdorfer / Judith Bellavance / Natacha Clitandre
Espace Culturel Séraphine Louis
11 rue du Donjon, Clermont
Du 16 septembre au 13 novembre 2023
Vernissage le samedi 30 septembre à 11h30
Pour la 20ème édition des Photaumnales, L'Espace Culturel Séraphine Louis accueille les expositions photographiques de Gilles Laimdorfer avec Jeunes efforts, espoirs du sport dans le Clermontois, de Judith Bellavance avec Constat d'abandon et de Natacha Clitandre avec Des morceaux de lumière / matière.
Photaumnales 2023
Hors Jeux
Festival de Photographie
Beauvais et Hauts-de-France
Du 16 septembre au 31 décembre 2023
En 2023, le festival des Photaumnales fête ses 20 ans ! Cet anniversaire est l’occasion de mettre en avant les artistes et les institutions qui nous ont accompagnés durant ces deux décennies.
Cette édition Hors jeux aborde la thématique fédératrice du sport en amont des Olympiades de juillet 2024. La programmation se décline à travers une grande diversité de sujets traités et d’approches esthétiques. C’est également l’occasion pour le festival de mettre en avant les photographes qui questionnent notre lien aux événements sportifs, aux lieux du sport, à sa pratique, ce qu’elle signifie et ce qu’elle nous apporte, ses implications sociales et parfois politiques. Il est également question du corps sportif et du vêtement de sport qui investit désormais notre quotidien. En somme, une grande diversité de disciplines et d’écritures photographiques pour une édition festive des Photaumnales, plus ouverte que jamais sur le territoire.
Cette 20e édition des Photaumnales propose quarante expositions grand public en extérieur sur l’ancienne région Picardie, au cœur de la ville de Beauvais, dans le quartier Argentine et au parc Dassault. Dans la ville d’Amiens en particulier, avec une grande exposition, Terrains de jeux le long du canal de la Somme, et également à Creil, Estrées-Saint-Denis, Noyon, Berck-sur-Mer. Le festival renforce aussi sa présence en milieu rural, au plus près des habitants, au sein de 9 petites communes de l’agglomération du Beauvaisis, et en se déployant également sur le Clermontois et sur d’autres villages de la campagne picarde.
Le festival s’inscrit également dans une démarche autour de l’éco-conception des expositions. Celles-ci sont pensées de manière éco-responsable, elles sont recyclables, nomades et transportables facilement et pourront continuer ainsi à sillonner le territoire.
Cette édition est labellisée Olympiade culturelle en région Hauts-de-France.
À partir de septembre 2023
En résidence chez Diaphane
Judith Bellavance
Dans le cadre de cette résidence, je travaille au Centre hospitalier Isarien. Spécialisé en psychiatrie, cet établissement a conservé dans ses murs un lieu appelé le Grenier aux petites valises. On y consignait, à l’admission des patients, leurs effets personnels emballés dans des morceaux de tissus. Toutes ces petites valises, appelées plus justement « petits cousus » n’ayant jamais été réclamées, s’y sont accumulées entre 1880 et la fin des années 1980. Aujourd’hui, ce lieu où s’entassent les petits cousus ressemble à un cimetière de vies oubliées.
Je suis à la recherche des us et coutumes liés au processus d’admission des patients et à ce qui les relie au monde extérieur durant leurs séjours. Ne cherchant aucunement à faire le procès de pratiques révolues, je cherche des traces de démarches et de moyens mis en place par des personnes internées pour rejoindre le monde extérieur tout en suivant l’évolution des réponses apportées par l’institution aux besoins des patients. Au terme de cette résidence, je proposerai une fiction photographique, inspirée de ces vies recluses et oubliées…
Exposition Mémoires autour des Communs du
château du Duc de La Rochefoucauld
À Liancourt, Avenue d'île de France et Médiathèque
Du 31 août au 10 décembre 2023
Vernissage le jeudi 31 août 2023 à 18H
Exposition IDENTITÉS PHOTOGRAPHIQUES
à Compiègne, Parc Bayser
Du 10 juillet au 10 septembre 2023
Finissage le jeudi 7 septembre à 17H
Cette exposition rassemble les travaux des participants aux ateliers menés par le photographe Florian Da Silva.
Avec les élèves de l'école de Royallieu, du Collège Malraux et du Bureau info Jeunesse de Compiègne.
Découvrez le projet sur la page dédiée du site Diaphane.
Juin 2023
En résidence chez Diaphane
Federica Buzzulini
Exposition La photo bat la campagne
à l'Abbaye de Saint-Michel, 6 rue du Chamiteau
Du 30 juin au 1 octobre 2023
Vernissage le vendredi 30 juin à 16h30
Cette exposition rassemble les travaux des participants aux ateliers menés par la photographe Alexa Brunet, en résidence sur le territoire du Pays de Thiérache.
Avec l'école d'Ohis, la médiathèque de Montcornet, l'association Devenir en Vermandois de Guise, le centre socioculturel APTAHR de Saint-Michel, la MARPA "La Maisonée" de Tupigny et l'association Tac Tic Animation de La Capelle.
Découvrez le projet sur le blog La Photo Bat La Campagne.
Exposition La photo bat la campagne
à Pont-l'Évêque, Place des Tilleuls
Du 29 juin au 28 juillet 2023
Vernissage le jeudi 29 juin à 18H
Cette exposition rassemble les travaux des participants aux ateliers menés par le photographe Sylvain Duffard, en résidence sur le territoire du Noyonnais.
Avec l'école de Catigny, les collèges Louis Pasteur, Notre Dame et la Maison de quartier du Mont Saint-Siméon de Noyon, et l'EHPAD de Cuts.
Découvrez le projet sur le blog La Photo Bat La Campagne.
Exposition La vie des gens
Morgane Delfosse
Place de l'Hôtel de ville, rue de Marseille à Hétomesnil
Du 24 mai au 20 août 2023
Vernissage le mercredi 24 mai à 18h en présence de l'artiste
Cette série, pleine d’admiration et de tendresse pour un endroit rempli de vies simples et cabossées, leur est entièrement dédiée ».
Avril 2023
En résidence chez Diaphane
Behzad Nejadghanbar
Au cours des dernières années, Behzad Nejadghanbar a travaillé en tant que commissaire d’exposition à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran. En 2015, il fonde l’espace d’art Emkan (qui signifie « possibilité ») qui devient rapidement l’un des lieux majeurs de l’art contemporain à Téhéran. Ayant une approche critique de la scène artistique iranienne, Emkan tente de mettre en lumière un groupe d’artistes iranniens contemporains qui a été en partie négligé, tout en représentant et en promouvant des artistes plus jeunes suivant la même voie. La galerie, terrain dynamique et vivant, est un espace où un dialogue s'engage entre les artistes, leurs œuvres et leurs écrits à travers des collaborations.
Bezhad est commissaire d’exposition, il développe des projets de coopération artistique internationale à Téhéran et travaille sur de nombreux projets de publications d'ouvrages photographiques.
À partir d'avril 2023
En résidence chez Diaphane
Hortense Soichet
Travaillant depuis plusieurs années sur les modes d’habiter, Hortense Soichet mène en 2023 une résidence dans le quartier de la Belle Assise à Clermont de l’Oise. Ensemble de maisons construites dans les années 1930 à l’initiative de l’Office Public des Habitations à Bon Marché de l’Oise, elles sont aujourd’hui encore habitées par quelques habitant·es là depuis la mise en vente du parc immobilier (dans les années 1960) et par de nouvelles personnes participant à la réhabilitation de ce parc pavillonnaire. En effectuant des recherches sur l’histoire de ces maisons, en partant à la rencontre de celles et ceux qui y ont vécu ou y vivent aujourd’hui et en réalisant des photographies des lieux, la photographe tente de mettre en lumière l’histoire ordinaire d’un parc pavillonnaire.
Usimages 2023
Expositions en extérieur
Dans les communes de l'Agglomération Creil Sud Oise
Du 15 avril au 11 juin 2023
Exposition "Dystopia"
Alexa Brunet
Place de l'Hôtel de ville, Montcornet
Du 24 mars au 8 mai 2023
Vernissage le vendredi 24 mars à 17h en présence de l'artiste
« Depuis les années 70, 60 % des agriculteurs ont disparu et parmi les survivants le suicide a un taux de prévalence de 20 % supérieur à la moyenne nationale. L’érosion des sols s’aggrave sans cesse avec la perte de la matière organique, indispensable à la vie. Des centaines de races animales ont disparu. Les pesticides se retrouvent dans nos assiettes et les algues vertes sur les côtes. Le modèle agroalimentaire breton est en faillite tandis que la faim gagne dans le monde. Derrière la « modernisation » se dissimulait une industrialisation encouragée par l’État, l’utopie des années 60 est devenue dystopie. Ce retournement, Dystopia le raconte par les mots et par les images. 2030, c’est déjà demain ».
Terragraphy
Cinzia Romanin & Thomas Noceto
Maison Diaphane, Clermont
À partir du 18 mars 2023
Vernissage le samedi 18 mars à 16h
« Le projet " Terragraphy " invite à s’interroger sur l’avenir du monde de la construction au travers de la thématique des matériaux, de leurs origines, de leur (ré)utilisation et de leur impact environnemental. Ce projet est aussi l’occasion d’imaginer un processus d’impression qui utilise des pigments issus des terres photographiées afin de révéler chaque paysage par sa propre matérialité. De part son approche artisanale et son affinité avec les procédés photosensibles de la photographie et de la sérigraphie, la dénomination " Terragraphie " a alors été inventée. »
Quelle Histoire !
Gil Lefauconnier
Espace Culturel Séraphine Louis, Clermont
Du 18 mars au 30 avril 2023
Vernissage le samedi 18 mars à 11h
Cette exposition rassemble les travaux du photographe Gil Lefauconnier, accueilli en résidence à Clermont, dans le cadre du dispositif Capsule du Ministère de la Culture. Avec la participation de l'association le Papotager d’Isabeille, la Résidence du Clos de Censé, l’association l’Art de la diversité, GEM le renouveau, les Mercredis loisirs, et le club de lecture, les élus et les services techniques de la ville, mais aussi le Centre Hospitalier Isarien, le Pôle emploi, la Mission locale et les Rencontres Musicales de Clermont.
À partir de mars 2023
La photo bat la campagne
En résidence chez Diaphane
Alexa Brunet
L’année 2023 commence en photographie sur le territoire du Pays de Thiérache. La photographe Alexa Brunet interviendra jusqu’en avril auprès de l'école de Ohis, de la médiathèque de Montcornet, de l'association Devenir en Vermandois, du centre socioculturel de l'APTAHR, de la MARPA de Tupigny, mais aussi du centre socioculturel Tac Tic Animation de La Capelle.
Le déroulement du projet est à suivre sur le blog La photo bat la campagne : www.lpblc.diaphane.org
Octobre 2022
En résidence chez Diaphane
Philippe Garon
Père du mouvement postnéobotchiste, Philippe Garon se définit comme un habitant et un généraliste des arts littéraires. Né en 1974 à Sainte-Anne-des-Monts, il explore notamment le conte, la poésie, le récit, le théâtre, l’essai et la chanson. Animal grégaire, l’écriture se vit pour lui surtout dans les rencontres et le mouvement : se faire marcher par son chien, bûcher, jardiner, skier. Il aime les arbres, la philosophie et la soupe aux légumes.
Pendant deux semaines, il va découvrir la ville de Clermont et ses habitants à travers leurs témoignages autour du concept de clôtures.
Octobre, Novembre 2022
Usimages 2023
En résidence chez Diaphane
Emma Riviera
Emma Riviera est née en 1995. Elle vit et travaille entre Marseille, Arles et Paris. Après une Licence Cinéma et Audiovisuel à Paris I Panthéon-Sorbonne, elle intègre l’École nationale supérieure de photographie d’Arles en 2017 dont elle sort diplômée en juin 2021.
Durant ce master, elle a développé une pratique de la photographie autour de la notion de rencontre. Ce n’est pas tant la photo qui fait œuvre, mais aussi son processus de création et de monstration. C’est ce qui l’a amené à sortir de l’image «pure», à la rendre vivante, active notamment par la performance, l’oralité, etc.
Ses photos ont été publiées entre autres dans les magazines Censored et Profane ainsi que dans le journal Libération. Elle a été exposée entre autres, aux Rencontres d’Arles en 2021 et à la Villette en 2022. Elle a participé à la résidence de création du festival des Rencontres de la jeune photographie internationale de Niort à la Villa Pérochon en 2021 et à la résidence de création des Ateliers Vortex en 2022, où elle expose actuellement sa dernière série, Histoires de Dijon et de Bourgogne.
Octobre, Novembre 2022
Usimages 2023
En résidence chez Diaphane
Pauline Pastry
Pauline Pastry est une artiste française née en 1992 à Angoulême.
Elle est diplômée de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris, spécialisation photographie et vidéo en 2017.
Pauline Pastry utilise différents médiums tels que la vidéo, la photographie, la sculpture et l'installation, au service d’une thématique bien précise : la condition ouvrière. C’est tout naturellement qu’elle s’intéresse à ce thème car elle est issue d’une famille ouvrière, où les questions de productivité, de rendement, mais aussi de désindustrialisation, sont constantes, de même que celles de la place que prend la robotisation dans ce domaine où le travail à la chaîne demeure néanmoins. Pauline consacre ses premiers films, La limite élastique (2017) et Opus (2020), au thème du corps ouvrier, en mouvement, incarné notamment par celui de son père, ancien employé dans une fonderie du sud-ouest de la France. À ses gestes, elle donne une dimension chorégraphique, en même temps qu’elle questionne leur place dans le monde du futur, envahi par la technologie. Son dernier film « Les filles de chez Moreau » retrace une grève ouvrière dans les années 80, à laquelle sa grand-mère maternelle a participé.
Septembre, Octobre 2022
En résidence chez Diaphane
Joannie Lafrenière
C’est le coeur en fleur que Joannie revient en Picardie pour un second séjour afin de poursuivre le dialogue entrepris l’hiver dernier avec les habitants de Villers-Cotterêts. Elle souhaite, à travers cette résidence de création, collaborer avec de beaux ainés de la région afin de les mettre en valeur et surtout, elle se promet de partir à leur rencontre pour ouvrir un dialogue qu’elle imagine sous le signe de la tendresse, des confidences, de la joie et du partage.
Photaumnales 2022
Cartographies
Hauts-de-France
Festival du 17 septembre 2022 au 31 décembre 2022
Pour cette 19ème édition, les Photaumnales prennent le grand air et sèment des expositions au fil d’une programmation tout terrain en extérieur. Dans le centre de Beauvais et son agglomération, mais également dans les villes et villages de la région sud des Hauts-de-France, les images viendront baliser un parcours photographique révélant des lieux patrimoniaux et atypiques au coeur des territoires.
La cartographie permet une description codifiée du monde et/ou d’un territoire à travers un ensemble de lignes et de couleurs qui varient selon les objectifs à remplir. C’est précisément cette capacité de la photographie à délimiter, signifier et transposer un territoire à travers des cartographies qui nous intéressera cette année. Aussi bien dans le domaine de l’intime, de l’imaginaire, de la géographie terrestre, que par-delà le cosmos, le territoire cartographié par les artistes se veut incarné et vivant, et nous permet d’appréhender pleinement la diversité et la richesse des lieux que nous partageons en commun.
L’actualité ukrainienne nous pousse également à repenser les notions de cartographie et de frontière. Le territoire n’apparaît désormais plus seulement comme un espace limité et limitant, mais aussi tel un lieu protecteur.
C’est dans ce contexte que nous avons souhaité inviter cinq photographes ukrainiens au sein d’une programmation réalisée en collaboration avec Kateryna Radchenko, fondatrice et directrice du festival Odesa Photo Days. Ce programme de soutien à la scène photographique ukrainienne est initié et mis en oeuvre par le réseau Diagonal avec le soutien du ministère de la Culture et de l’Institut français.
À partir de septembre 2022
En résidence chez Diaphane
Gilles Leimdorfer
" A l’occasion de cette résidence d’artiste consacrée au sport en vue des J.O PARIS 2024 je vais m’attacher à faire le portrait d’une dizaine de jeunes sportifs de haut niveau, tous originaires de Clermont. Judoka, handballeur, rugbyman ou boxeur, par petites touches en autant de photos, dans un style documentaire je chercherai à raconter ces jeunes à travers leur pratique sportive, leur environnement et leur quotidien. "
Septembre 2022
En résidence chez Diaphane
Judith Bellavance
En résidence chez Diaphane, je suis à la recherche d’indices visuels sur la commune de Clermont en me demandant comment est utilisé aujourd’hui le patrimoine culturel de cette localité. Quelles sont les manières qu’ont privilégiées, sciemment ou non, les résidents de cette localité pour faire vivre ce patrimoine et comment s’y inscrit leur sentiment d’appartenance. Je collecte des signes, vestiges d’une culture artisane, réminiscences de passe-temps et de savoir-faire, indices laissant deviner l’institution de nouvelles habitudes ou de nouvelles activités. Sans chercher à documenter l’aspect des lieux, je donnerai à le reconnaître de manière emblématique, poétique. J’appellerai à percevoir, ou à « lire », l’endroit à la lumière de ses particularités que j’aurai magnifiées. Dans ce contexte, j’agirai comme une écrivaine qui s’est rendue sur les lieux où elle campera son prochain récit dans le but d’en étudier le climat et les habitudes des résidents. Comme cette écrivaine, je m'imprégnerai de ces us et coutumes, puis je me servirai de ma démarche d’observation pour produire une histoire de Clermont, la mienne étant photographique.
A partir de juillet 2022
En résidence chez Diaphane
Gil Lefauconnier
Gil Lefauconnier est actuellement en résidence à Clermont dans le cadre du millénaire de la ville. Le projet consiste à réaliser une série de saynètes photographiques illustrant des évènements historiques ou mettant en scène des figures emblématiques qui ont marqué la vie clermontoise. La réalisation de chaque visuel mettra à contribution des habitants, faisant partie des associations locales, à la fois comme figurants et créateurs de costumes et d'accessoires.
Exposition « En perdre son latin, Diversité de la langue française »
Maison du projet, Parc du Château à Villers-Cotterêts
Impasse du marché, Petit Bosquet
Du 23 juin au 30 septembre 2022
Vernissage le jeudi 23 juin 2022 à 18h
Cette exposition rassemble les travaux des participants aux ateliers menés par l'écrivaine Béatrice Libert et la photographe Joannie Lafrenière, en résidence dans le cadre de la réhabilitation du Château de Villers-Cotterêts en Cité internationale de la langue française.
Avec les écoles primaires Léo Lagrange et de La Haute Borne, l’EHPAD François 1er et l’APEI des 2 Vallées.
Rendez-vous sur la page Écrire son territoire en mots et en images pour suivre le projet.
Exposition La photo bat la campagne
à Songeons, au pied du château, rue des Sorbiers
Du 9 juin au 31 août 2022
Vernissage le jeudi 9 juin à 18h
Cette exposition rassemble les travaux des participants aux ateliers menés par la photographe Morgane Delfosse, en résidence sur le territoire de la Picardie Verte.
Avec les écoles de Moliens, Hannaches, Sommereux et Fontaine Lavaganne, un groupe d’usagers de la recyclerie Le Grenier Vert de Thieuloy-Saint-Antoine et un groupe d’usagers des bibliothèques de Formerie, Feuquières, Grandvilliers et Songeons.
Découvrez le projet sur le blog La Photo Bat La Campagne.
Avril 2022
Labellisation
Centre d'art contemporain d'intérêt national
Avril 2022
En résidence chez Diaphane
Natacha Clitandre
Après deux ans d'attente liés au covid19, Natacha Clitandre est enfin arrivée à Clermont pour sa résidence de création dans la cadre du partenariat avec les Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie.
« Durant ma résidence à Diaphane et au Fablab Pays du Clermontois, je souhaite explorer différentes pistes formelles me permettant de traduire mon appréciation spontanée de la végétation bourgeonnante observée localement. Pour ce faire, je compte déployer divers outils, matières et mécanismes émanant de la culture numérique aptes à recréer l’effet apaisant du végétal. L’empreinte photographique sera donc transposée en dispositifs misant parfois sur la lumière, parfois sur les effets de matière. Au final, je compte constituer une sorte d’herbier synthétique grâce auquel j’aurai pu me familiariser avec les spécificités du paysage local. »
L'esprit des lieux
Sylvain Duffard
Place de Magny, Guiscard
Du 27 avril au 26 juin 2022
Vernissage le mercredi 27 avril à 18h
Les photographies rassemblées dans cette exposition nous parlent d’espaces urbains, périurbains et de ruralités. Elles sont le résultat d’une observation attentive du paysage contemporain et de ses évolutions. Elles nous font voyager à travers certains des territoires que Sylvain Duffard a traversé dans le cadre des divers projets qu’il a pu mener, depuis ses premières photographies réalisées en marge de la ville marocaine jusqu’à ses récentes images guadeloupéennes.
Appel à résidence
Usimages 2023
Dans le cadre de la biennale Usimages, Diaphane lance un appel à candidature pour les jeunes diplômés en photographie en vue de deux résidences de création en entreprises. Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 30 avril et les résidences auront lieu entre septembre et décembre 2022.
Toutes les informations sont disponibles ici : https://bit.ly/37MwJpc
En résidence chez Diaphane
Sylvain Duffard
Sylvain Duffard est actuellement en résidence-mission sur le territoire du Noyonnais dans le cadre du projet La photo bat la campagne. Il intervient auprès des collèges Notre Dame et Louis Pasteur de Noyon. Une partie de ses photographies sera exposée sur le territoire d'avril à juin.
Pour suivre le déroulement du projet rendez-vous sur le blog www.lpblc.diaphane.org
Exposition Rendez-vous
Maria Mäki
Espace Séraphine Louis, Clermont-de-l'Oise
Du 12 mars au 24 avril 2022
Vernissage le vendredi 18 mars à 18h30
« Le monde que nous percevons à travers l'espace public est très différent de celui que nous percevons à travers un espace intime et familier. Nos sens perçoivent différentes couches d'existence. En arrivant à Clermont-de-l'Oise, j'ai eu l'impression d'être exclue à l'extérieur par des clôtures et des grilles. Murs de pierre, haies, clôtures de jardin, fils barbelés, rideaux de fer. Rien de ce à quoi j'étais habitué.
Nous ne nous connaissions pas, mais ces rencontres et ces séjours dans le cadre privé ont rendu l'inconnu familier. La carte que je me dessinais commençait à se remplir : ici, j'ai mangé des huîtres pour la première fois. Là, nous étions silencieux et n'entendions que le bourdonnement des arbres. C'est sur ce marché que j'ai rencontré Jean-Marc. »
Maria Mäki
Les photographies présentées ont été réalisées par Maria Mäki en 2018 lors de sa résidence de création à Clermont.
Février, mars 2022
En résidence chez Diaphane
Joannie Lafrenière
Joannie Lafrenière est actuellement en résidence-mission sur le territoire de Retz-en-Valois dans le cadre du projet de réhabilitation du château de Villers-Cottterêts en Cité internationale de la langue française. Depuis la mi-février elle mène des ateliers de photographie autour de la diversité de la langue française auprès de l’APEI des 2 vallées, de l’EHPAD François Ier, des écoles de la Haute Borne et de Léo Lagrange.
Après avoir découvert le château et ses alentours, elle reviendra en septembre pour réaliser son travail de création.
Commissaire associée
Emmanuelle Halkin
Emmanuelle Halkin rejoint l'équipe Diaphane. Commissaire associée au pôle photographique, elle accompagnera Diaphane jusqu’en 2023.
-------------------
Emmanuelle Halkin est diplômée de l’École du Louvre. Depuis plus de 15 ans, elle accompagne les photographes en tant que commissaire et éditrice. En 2014, elle rejoint le comité artistique du collectif FETART qui soutient la photographie émergente, notamment à travers le festival Circulation(s) dédié à la jeune photographie européenne ayant lieu chaque année au CENTQUATRE PARIS. De 2017 à 2021, elle a co-créé et développé l’archive de diapositives The Anonymous Project et conçu à partir de ce fonds plusieurs expositions et projets éditoriaux. En novembre 2021, elle a assuré la direction artistique des 9e Rencontres Photographiques du 10e pour le collectif Fetart.
Exposition Réparer
& Chroniques ouvrières du Bassin Creillois
Morgane Delfosse
Recyclerie Le Grenier Vert, Thieuloy-Saint-Antoine
Du 5 février au 8 avril
Vernissage le samedi 5 février à 14h en présence de l'artiste
« Réparer est un documentaire photographique débuté en 2019 autour de femmes souffrant de fistules obstétricales, iatrogènes ou traumatiques en République démocratique du Congo. [...] Selon l’Organisation mondiale de la Santé, plusde deux millions de femmes vivent avec une fistule non traitée en Afrique subsaharienne et en Asie. La série raconte lequotidien de certaines d’entre elles au sein de la maison de la Rose de Jéricho à Kinshasa. À quelques encablures del’hôpital, ce lieu tenu par des religieuses les accueille en convalescence ou dans l’attente de soins. »
Chroniques ouvrières du Bassin Creillois
« Dans l’entrepôt tentaculaire, le petit atelier familial, la fabrique ancestrale ou l’exploitation flambant neuve, les savoirs-fairesont différents mais les humains se ressemblent. La série issue de ce temps de création dans le grand bassin industrielcreillois navigue de gestes répétés en visages lucides. Toutes et tous ont une histoire à raconter, posent un regard digne etconstant sur ce qui les occupe. Malgré la relative beauté que l’on peut observer dans les rouages d’une machine, ce sontbien de leur courage et de leurs rêves d’ailleurs dont il est question dans ces images. Ce travail leur est dédié. »
La photo bat la campagne
Ateliers de photographie en Picardie Verte
À compter de janvier 2022
Avec la photographe Morgane Delfosse
L’année 2022 commence en photographie sur le territoire de la Picardie Verte. La photographe Morgane Delfosse interviendra jusqu’en avril auprès de plusieurs écoles de la communauté de communes de la Picardie Verte mais également auprès des médiathèques du territoire et de la recyclerie le Grenier Vert.
Le déroulement du projet est à suivre sur le blog La photo bat la campagne : www.lpblc.diaphane.org
Octobre, novembre, décembre 2021
En résidence chez Diaphane
Laetitia El Hakim
Laetitia El Hakim est actuellement en résidence chez Diaphane, dans le cadre du programme NAFAS, 100 résidences d’artistes libanais en France. Lauréate du dispositif de l’Institut français conçu avec le soutien de la Région Hauts-de-France, elle sera également accueillie au Frac Picardie.
« À la recherche de la sorcière
En questionnement des constrictions posés sur les corps et les idées
Faire face à la persécution toujours en place, tantôt allusive tantôt subjuguante
En réalisation de la violence des actes et le pouvoir tranchant des mots
En pensée, en idée, en rituels
En soupir, en chuchotement, en cri et cacophonie
Femme docile, femme timide, femme innocente
Sorcière farouche, sorcière insolente, sorcière inconvenante
De la domestication de la sorcière, vers une nature indomptable.
“La domestication (du latin domus, “maison”) est l’action que l’homme exerce sur des animaux ou des végétaux, ne serait-ce qu’en les élevant ou en les cultivant. En se les appropriant et en les utilisant pour son agrément ou la satisfaction de ses besoins, l’homme les transforme.” »
Exposition « Campus »
Nina Medioni
UFR Arts, Amiens
Du 15 novembre au 13 décembre 2021
« Cette série d’images a été initiée à l’automne 2020 à l’occasion d’une résidence organisée par le service culturel de l’Université et le Crous au sein de l’Université Jules Verne d’Amiens. Initialement prévue en mars, elle fut écourtée puis déplacée, avant d’être une nouvelle fois stoppée avec l’arrivée d’un confinement.
Mon projet portait initialement sur une interrogation: où se trouvent les espaces d’intimité dans un lieu comme la faculté où il peut être difficile de trouver sa place? Tout en observant les différents territoires qui composent le monde étudiant, cette question s’est transformée, immanquablement marquée par le sceau d’un contexte sanitaire omniprésent au sein de l’université. La série produite est ainsi marquée par une ambivalence: capter un temps, celui d’une vie étudiante, légère par à-coups et se vivant au regard d’un futur incertain. »
Exposition « Lycéen t'es qui ? »
Maison de la Culture, Amiens
Du 9 novembre 2021 au 20 février 2022
Vernissage le lundi 15 novembre
Entre 2008 et 2018 Diaphane a mis en place des résidences de création au sein des établissements scolaires de la région Picardie. Chaque photographe en immersion pendant deux semaines proposait une découverte de sa pratique artistique sous la forme d’ateliers, et prolongeait son séjour au sein de l’établissement pour réaliser un travail de création sur les jeunes lycéens.
Qui est ce lycéen? Quelles images nous donne-t-il? Au-delà des réseaux sociaux et de la démultiplication des images de soi, comment ces jeunes adultes se livrent dans un face-à-face créatif avec un artiste. Une image naît souvent d’une négociation et d’un point de rencontre entre deux désirs, celui du photographié qui fait image en la maîtrisant, et celui du photographe qui fait entrer la figure dans son dispositif de création. De cette rencontre naissent des images, simples ou plus sophistiquées.
Les quinze photographes présents dans l’exposition ont développé au sein du lycée, un processus de création en accord avec leur pratique et leur préoccupation esthétique du moment. La diversité des approches documentaires est significative d’une création photographique en cours, qui propose une vision croisée sur une décennie de jeunesse.
Exposition « Lines and lineage »
Tomas van Houtryve
Espace Matisse, Creil
Du 5 novembre au 17 décembre 2021
Vernissage le mercredi 17 novembre à 18h
Lines and Lineage (« Lignes et lignées ») confronte l’amnésie collective américaine au sujet du passé mexicain du Far West. À quoi ressemblait le Far West avant sa conquête par les États-Unis en 1848? La frontière mexicaine se situait alors 1100 km plus au Nord. Elle suivait l’actuelle frontière entre la Californie et l’Oregon, courait à l’Est du Wyoming avant de bifurquer vers la Louisiane. Le Mexique a régné sur ce vaste territoire durant la première moitié du XIXe siècle. L’invasion américaine s’est produite juste avant que le procédé photographique, dévoilé à Paris en 1839, ne parvienne dans la région. Les représentations visuelles que nous connaissons si bien de l’Ouest américain ont été créées après 1848: ce sont les photographies célèbres des cow-boys et des pionniers blancs, de la Ruée vers l’Or et de l’arrivée du chemin de fer. En revanche, les images de l’ère mexicaine de l’Ouest n’ont jamais été fixées dans nos mémoires. C’est donc pour rendre visible cette ère mexicaine remarquable et invisible que Tomas van Houtryve a choisi de photographier le Far West à l’aide d’une chambre photographique à plaques de verre du XIXe siècle. Ses portraits des descendants directs d’habitants d’alors accompagnent, sous forme de diptyques, des prises de vues des paysages de l’ancienne frontière et des ruines de la période mexicaine.
Exposition « Place au cirque ! »
Musée de l'Oise, Beauvais
Du 6 novembre 2021 au 23 janvier 2022
Vernissage le samedi 6 novembre à 17h
Conçue comme un dialogue entre collections du musée et photographies anciennes et contemporaines, l’exposition déploie son chapiteau dans les salles du châtelet du MUDO – Musée de l’Oise, et permet de découvrir quelques-uns des meilleurs ambassadeurs photographiques de l’univers merveilleux et fascinant du cirque.
Cet art ancestral riche de valeurs humaines n’a cessé d’inspirer les artistes et les photographes, qui, au rythme des avancées techniques, se sont passionnés à saisir le mouvement, l’éclairage, la magie des costumes, le pittoresque et l’intensité des numéros, le décorum du chapiteau, et le spectacle qu’offrait l’assistance elle-même. Le monde des circassiens apparait, selon l’expression de Jacques Prévert, tel « une boîte de Pandore où l’artiste a le loisir de choisir et de faire apparaître ce qui le fait rêver, l’intrigue, l’émeut ou lui fait plaisir ».
Comme un pied de nez à la crise sanitaire qui a étouffé les rires et les rêves en maintenant les spectacles à l’arrêt, l’exposition invite à retomber en enfance en célébrant les artistes de la piste.
Les étoiles du cirque – écuyers et acrobates, clowns blancs et Augustes, dresseurs et dompteurs de fauves, voltigeurs et équilibristes, jongleurs et trapézistes, tous présentés par Monsieur Loyal – envahissent les cimaises pour une parade poétique, drôle et teintée de nostalgie. Marcel Bovis, Paul de Cordon, Robert Doisneau, André Kertész, Roger Parry, René-Jacques, les frères Séeberger,
François Tuefferd… sont réunis autour, entre autres, de dessins d’après Toulouse-Lautrec et de sculptures de Lambert-Rucki.
Exposition « Mille voies, Mille voix, Millevoye »
MECS François Libermann, Amiens
Du 26 octobre au 12 novembre 2021
Vernissage vendredi 5 novembre à 17h
Emprunter une voie, un chemin... que l’on a choisi ou que l’on nous impose.
Faire entendre sa voix, exprimer ses idées...
Quel cheminement ont décidé de faire ces jeunes au parcours si singulier ?
Comment se construisent-ils ? Comment choisissent-ils leur voie/voix ?
Comment l’expriment-ils ?
Les choix de vie peuvent être source d’angoisse et d’appréhension mais lorsqu’ils sont accompagnés, ils reçoivent la force et la motivation pour avancer, et choisir la bonne direction.
Le projet artistique Mille voies, Mille voix, Millevoye permet de s’exprimer, parfois même de se libérer. Source d’échanges, de réflexion individuelle et collective. Il questionne les souvenirs et encourage la perception d’un avenir.
Le projet à été encadré par Annabelle Munoz Rio (photographe) et Cédric Bonfils (écrivain).
Exposition « Rêves d'en France, Rêves d'enfance »
Le Safran, Amiens
Du 26 octobre 2021 au 12 janvier 2022
Vernissage mardi 9 novembre à 18h30
On rêve en images comme on rêve d’images.
Le rêve fabrique des images latentes provenant du plus profond de soi, mais qui s’évaporent au gré du temps contrairement à l’image photographique qui le retient et le grave sur le support numérique. Pour des adolescents et de jeunes adultes en construction, aux parcours singuliers, le rêve est une ressource pour se projeter dans leur avenir, mais aussi aller chercher au plus profond d’eux-mêmes ce qui les constitue. Pour le projet artistique Rêves d’en France,
Rêves d’enfance, ils ont rencontré des photographes, graphistes et écrivains, qui ont partagé avec eux leurs rêves d’images.
Dans ces ateliers de photographisme et écriture les participants ont croisé des pratiques artistiques autour de la fabrication des images. Ils ont saisi comment ce jeu, dans la diversité matérielle des supports pouvait être un moyen d’expression personnel et une source d’échanges, qui motive l’imaginaire et permet de se projeter dans un avenir possible.
L’exposition rassemble des photographies, des travaux graphiques et des textes créés dans le cadre d’ateliers artistiques menés en collaboration avec des jeunes accueillis par les Apprentis d’Auteuil.
Le projet a été encadré par:
Sophie Zénon et Annabelle Muñoz Rio (photographes)
Elsa Abderhamani et le studio Les Canailles (graphistes)
Arno Bertina et Cédric Bonfils (écrivains).
Exposition « Le Commun »
Cédric Martigny
Église de Rémécourt
Du 23 octobre au 5 décembre 2021
Ouverture et rencontre autour de l'exposition le samedi 23 octobre de 14h à 18h
« Accueilli dans le Pays du Clermontois pour les 60 ans de la Communauté de communes, j’ai choisi de questionner “le commun” au sein de chacune des 18 communes du territoire. L’idée de commun a une histoire longue et riche, qui va des “commons“ anglais (gestion des pâturages et prairies) à des mouvements plus contemporains comme les mouvements des places, la ZAD de Notre-Dame-des- Landes ou l’expérience municipaliste du Rojava en Syrie. Ces mouvements ont développé des espaces communs de délibérations et d’actions en dehors de l’intervention de l’état et du marché.
Ces grands exemples sont bien connus, mais qu’en est-il du commun dans le Pays du Clermontois ? Je suis ainsi parti à la rencontre des maires et des habitants en leur posant simplement la question: “Le commun, pour vous c’est quoi ?“
Après un moment de réflexion, les réponses ont été aussi étonnantes que variées : le sauvetage d’un arbre remarquable de la commune, l’entretien de la mare aux canards au centre du village, l’organisation d’un festival sur des questions écologiques et sociales, un lieu de rencontre et de partage dans un potager… Reprenant un principe ancien de tableaux vivants et de photographies scénarisées, j’ai conçu des mises en scènes négociées avec les habitants, autour de la question du commun, où le “faire ensemble“ croise des préoccupations et des centres d’intérêt propre à ce Pays. »
Cédric Martigny
Photaumnales 2021
C'est la fête !
Le Quadrilatère, Beauvais
Exposition du 16 octobre 2021 au 2 janvier 2022
C'est la fête !
Charles Commessy, Paul Finot, Marcel Gatelet, Fernand Watteeuw, Dahou, Jean-Marc Zaorski, Pascale Séquer, Hervé Gloaguen, Tom Janssen, Cyril Porchet, Nick Waplington, Maciej Dakowicz; Laurent Gueneau, Myriam Boulos, Gintare-Rakickaite-Klimiene, François Prost, Olivier Degorce, Nick Hannes.
The Anonymous Project
Couper le son et arrêter le mouvement
John Batho, Marcel Bovis, François le Diascorn, François Kollar, Jacques-Henri Lartigue, Dolorès Marat, Emile Muller, Jean Pottier, Bruno Requillart, Willy Ronis, Frères Séeberger.
Dans l'eau il y a des poissons, dans les champs il y a du riz
Saengjun Limlohakul, Pornsak Sakdaenprai, Chitt Chonmankhong, Manit Sriwanichpoom, Let Kiatsirikajorn, Prateep Suthathongthai, Harit Srikhao, Miti Ruangkritya, Viriya Chotpanyavisut, Kawita Vatanajyankur.
Exposition « Silence Pétanque Club »
Matthieu Cauchy
Maison Diaphane, Clermont-de-l'Oise
Du 18 septembre au 17 décembre 2021
Inauguration le dimanche 17 octobre 2021
« Cette série documente la vie d’un groupe de joueurs du Pétanque Club Le Silence Bruxelles, situé en bas de chez moi. Mes photographies se sont rapidement articulées autour du jeu: le club m’est apparu, non comme un lieu de compétition, mais comme un espace social. Chaque morceau de vie résonnait singulièrement dans cet espace de cent mètres carrés, photographié comme un petit théâtre. Les objets présents dans le club et le décor m’ont permis de donner une proportion à la vie sociale qui s’y déroulait et au huis clos que le format carré de mes images rendait visible.
Avec la répétition des rituels qui prenaient place chaque semaine, je me suis inscrit dans une démarche photographique lente où chaque détail et variation portaient en eux une avancée narrative significative au jour le jour. Après un mois passé avec les joueurs, j’ai édité un magazine pour leur offrir et ainsi les inclure dans l’approche photographique. À la fin de la saison, les joueurs ont organisé et mis en scène une exposition dans le club avec leurs propres photographies. »
Matthieu Cauchy
Photaumnales 2021
Espace Séraphine Louis, Clermont-de-l'Oise
Du 18 septembre au 7 novembre 2021
Inauguration le samedi 16 octobre 2021
SPELLO- Infiorata Del Corpus Domini, Antonio d'Ambrosio
L’Infiorata de Spello est un événement annuel ancien qui se déroule à Spello, une petite ville de l’Ombrie, et qui célèbre le rite du Corpus Domini (corps du Christ). Pendant toute une nuit, des dizaines de personnes (les infioratori) composent de merveilleux tapis floraux, piétinés et détruits par la procession qui a lieu au cours de la matinée suivante.
Lithuanian Pilgrimages, Romualdas Požerskis
Les photographies de la série Lithuanian Pilgrimages nous plongent dans l’ordinaire de la vie religieuses en Lituanie. Derrière les attitudes, elles révèlent le monde intérieur des gens ordinaires, leurs joies, leurs espoirs, leur foi, leurs incertitudes, leurs douleurs. Ces scènes authentiques sont emplies de lyrisme et de poésie. Ces situations éphémères dépeignent paradoxalement quelque chose de permanent et d’immuable.
Grand National, Serge-Olivier Rondeau
Le Grand National qui a lieu à l’exposition agricole de Saint-Hyacinthe est l’événement de tire de camions et de tracteurs le plus important au Canada. Pendant trois jours, devant 20000 spectateurs et spectatrices, plus de soixante compétiteurs de partout en Amérique du Nord s’affrontent pour ne gagner presque rien d’autre que les applaudissements de la foule.
Exposition « Glaube, Sitte, Heimat »
Arne Piepke
Galerie du Chevalet, Noyon
Du 06 octobre 2021 au 02 janvier 2022
« Chaque année, de mai à septembre, les “Schützenfest”, grandes fêtes populaires ont lieu dans le Sauerland en Allemagne. Ces festivals de trois jours comprennent des marches à travers les villages, des processions religieuses, la commémoration des victimes des guerres mondiales, ainsi que des danses. L’apogée de chaque festival est un concours de tir à la cible sur un oiseau en bois. Les uns après les autres, les participants tirent dessus. Celui qui fait tomber la dernière partie restante de l’oiseau devient roi pour un an. Le couple royal est proclamé, la cour nouvellement formée apparaît lors des processions et se réunit le soir à la table dite royale dans la “Schützenhalle“ (salle des tireurs).
L’origine de ces clubs remonte à la défense civile au Moyen Âge ; leur devise “Glaube, Sitte, Heimat“ (Foi, coutume, patrie) est aujourd’hui encore inscrite sur les drapeaux. À de rares exceptions près, la plupart de ces clubs et confréries ont des règles strictes, ne permettent pas aux femmes d’être membres et représentent des valeurs chrétiennes conservatrices.
En Allemagne, les petits villages ont un attachement profond à leur foyer et sont façonnés par la tradition et les coutumes régionales.
Le fait de grandir dans l’un de ces petits villages et de me rendre aux festivals locaux de tir depuis mon enfance m’a amené à réfléchir sur mon expérience personnelle. Depuis 2015, j’ai visité 31 festivals afin d’interroger la pratique contemporaine de cette tradition et d’examiner la dimension théâtrale de ces festivals. »
Blue Hawaï
Laurent Gueneau
Espace culturel, Thourotte
Du 28 septembre au 27 novembre 2021
Finissage le vendredi 19 novembre 2021
« Dans le village de mon enfance, la fête foraine s’installait autour du marronnier entre le lavoir et la rivière, bloquant la route principale et les rues attenantes. En l’espace d’une nuit, le paysage se transfigurait. Les camions arrivaient la veille, les forains s’agitaient toute la nuit et le matin, quand je prenais le chemin de la rivière, le choc visuel était saisissant. Des bâches de couleurs vives recouvraient les manèges et conféraient encore plus de gravité à la pierre monochrome des maisons du village. Comme soudainement jaillies du sol ou tombées du ciel, ces formes nouvelles envahissaient l’espace et enchevêtraient le paysage.
Le silence était apaisant, l’environnement serein.
Aujourd’hui, à hauteur d’hommes, je revisite ces paysages. Mon rapport d’échelle n’est plus le même, mon champ de vision non plus.
Je peux librement faire jouer les équilibres et arranger formes et couleurs. Je souligne, j’allège, mets en résonance. J’observe les relations. »
Exposition « Hyper Life »
Stéphanie Lacombe
Parking de l'Intermarché, Saint-Erme Outre et Ramecourt
Du 18 septembre au 8 novembre 2021
Vernissage le samedi 18 septembre à 14h30
« Dans le nord de la France, en Champagne Picarde, on ne parle pas de ville mais de bourg, de village, ou decommune, dont la plus grande compte un peu plus de 2000 habitants.
Ici, pas de cartes postales pittoresques. Les bombardements ont démoli les villages authentiques, qui ont été reconstruits à la va-vite: autour des églises, pas de place de marchés, plus d’artère principale et plus de commerces… Mais peu importe, car comme on dit en France, tous les chemins mènent à Rome! Et ici comme ailleurs, tous les chemins mènent à l’hypermarché.
En milieu rural, il est difficile de mesurer à quel point la grande surface est devenue le temple de la vie sociale et de la consommation où toutes les typologies se croisent et font corps. (…)
J’ai choisi de mener mon projet photographique sur le bitume du parking de l’Intermarché de Saint-Erme, construit en plein coeur géographique (et du coup stratégique) de la région Champagne Picarde au milieu des champs. Comme sur un tapis roulant, je glisse à la rencontre de ces passagers des grandes surfaces qui poussent leur caddie parfois presque vide. Je pose la question de leur présence, de la fréquence de leur visite, de leur raison d’être là, plutôt que celle d’aller faire leur marché chez des producteurs locaux dans une région rurale et agricole. Je photographie le spectacle des allées et venues en chariot, le ballet des voitures des habitants qui viennent se distraire ou qui viennent seulement échapper à la solitude. »
Exposition « Résurgence »
Rue de l'esplande, Liesse Notre-Dame
Du 18 septembre au 15 novembre 2021
Vernissage le samedi 18 septembre à 10h
Cette exposition rassemble les travaux des participants aux ateliers de photographie menés par l'artiste Stéphanie Lacombe en résidence sur le territoire de la Champagne Picarde.
Avec l'école Guillaume Dupré de Sissonne, les écoles primaires de Saint-Erme Outre et Ramecourt et Berry-au-Bac, l'école élémentaire de Gizy et l'IME de Liesse Notre-Dame.
Exposition Sur les terres de l'Oise Picarde
Martin Becka
Musée archéologique de l'Oise, vendeuil-Caply
Du 18 septembre au 8 novembre 2021
Vernissage le vendredi 17 septembre à 18h
Après avoir arpenté les chemins et paysages de l’Oise Picarde en 2019 – 2021 Martin Becka nous propose ici une série photographique réalisée au cours de sa résidence sur le territoire de la Communauté de communes de l’Oise Picarde. Ce travail s’inscrit dans sa démarche autour des questions liées au temps, à l’espace et au médium photographique lui-même. Plutôt que d’adopter la forme d’un inventaire attendu d’images commune par commune, cette série sur le paysage rural est construite à partir d’une multitude de fragments glanés au gré des déplacements de l’auteur sur ce territoire, comme à partir de pièces d’un puzzle.
C’est en organisant sur le dépoli de sa chambre photographique l’emplacement des droites, des courbes, des formes et en attendant patiemment que la lumière dégage le moment venu une forme ou pose une ombre que le photographe a saisi l’atmosphère singulière de chacun des lieux photographiés. Le choix de l’utilisation d’un support photosensible préparé et utilisé comme au XIXe siècle contribue à transfigurer les sujets réels, dont certains familiers, en univers plus mystérieux et plus énigmatiques. Par cette approche, l’actualité même des images est mise en doute et le regard sur le sujet oscille entre présent, passé, futur, à la frontière ténue entre imaginaire et réel.
Ces photographies sont une invitation à promenades et flâneries, pour (re) découvrir, apprécier et rêver ce territoire de l’Oise Picarde dans sa complexité, ses contrastes et sa diversité.
Exposition organisée par Diaphane dans le cadre des Photaumnales.
Exposition « Vexin-Vie »
Romain Cavallin
Parc de la Foulerie, Chaumont-en-Vexin
Du 18 septembre au 8 novembre 2021
Vernissage le jeudi 16 septembre à 18h
« Durant quatre mois, j’ai parcouru les communes du Vexin-Thelle en quête de réponses. J’ai débuté cette résidence artistique dans la maison d’Avron, l’ancienne résidence d’un acteur de théâtre, et de sa femme, psychanalyste et sculptrice. Ils l’ont légué à leur mort à la commune de Hardivillers-en-Vexin. Dans cette maison, il y avait une salle de répétition que j’ai transformée en camera obscura, un immense appareil photo grandeur nature, et en laboratoire argentique. Ainsi, il était possible de prendre des photos avec la maison, toujours avec le même cadrage. Mon approche de travail était univoque: inviter les habitants à venir se faire photographier devant cette salle de répétition. Et par la même occasion leur proposer un portrait effectué par mes soins avec un appareil photographique plus mobile. Ainsi, je me suis déplacé pour aller à leur rencontre et j’ai été amené à photographier le territoire dans toute sa largeur.
Autour de la maison Avron, j’ai donc photographié les habitants dans des lieux de rencontre: des parcs municipaux, des parkings de centres commerciaux, des plaines de jeu, des salles des fêtes, des gares, des clubs de sports mais aussi chez eux.
Cette exposition est une tentative pour reconstruire l’identité de ce territoire à travers le prisme photographique. Le Parc de la Foulerie devient le foyer culturel et artistique occupé par les habitants eux-mêmes, qui acceptent de s’y retrouver, et par là même, de figurer dans celle-ci.»
Exposition organisée par Diaphane dans le cadre des Photaumnales.
Exposition La photo bat la campagne
Place de la Mairie, Savignies
Du 11 septembre au 31 octobre 2021
Vernissage le samedi 11 septembre à 11h
Cette exposition rassemble les travaux des participants aux ateliers menés par la photographe Anaïs Docteur, en résidence sur le territoire du Beauvaisis.
Avec l'école Jacques-Prévert de Beauvais, les accueils de loisirs d'Allonne et de Crevecoeur-le-Grand, l'association du foyer rural de Savignies et un groupe d'habitants de la Neuville-en-Hez
Exposition Mémoires d'un château
Impasse du marché, Villers-Cotterêts
Du 10 septembre au 7 novembre 2021
Vernissage le vendredi 10 septembre à 18h
Restitution des ateliers de photographie-écriture.
Dans le cadre d'une résidence artistique mise en place par la future citée internationale de la langue française.
Cette exposition présente les productions des partcipants aux ateliers de photographie-écriture menés par la photographe Sophie Zénon en résidence sur le territoire et accompagnée par les auteurs Gwenaëlle Abolivier, Laurent Contamin et Lucie Depauw.
Avec les écoles primaires de Longpont et de Vivières/Puiseux-en-Retz, le collège Anne de Montmorency de Fère-en-Tardenois, le Centre Henri Vincent et l'EHPAD François Ier de Villers-Cotterêts.
Exposition Sur les sentiers de l'Oise Picarde
Parc de l'abbaye de Breteuil
Du 17 juin au 26 septembre 2021
Cette exposition rassemble les travaux des participants aux ateliers menés par le photographe Martin Becka en Résidence sur le territoire de l'Oise Picarde.
Avec les écoles primaires Hippolyte Bayard et Sacré-Coeur de Breteuil, l'école primaire Le Moustier de Froissy, l'école primaire de Viefvillers, les écoles élémentaires de Doméliers et de Saint-André-Farivillers.
Projet The Obscura Machine
Dans les communes de l'Agglomération du Beauvaisis
Avec Romain Cavallin et Matthieu Cauchy
De mars à septembre 2021
La photo bat la campagne s’adapte aux mesures de distanciation sociale et prend la forme innovante de The Obscura Machine.
À bord de leur camionnette transformée en appareil photo géant, Romain Cavallin et Matthieu Cauchy sillonnent les routes du nord de l'agglomération à la rencontre des habitants. Ceux-ci peuvent se faire photographier et repartir gratuitement avec leur portrait.
Pour suivre leurs aventures et savoir où les retrouver, rendez-vous sur leur page Instagram : https://www.instagram.com/obscuramachine/
Usimages 2021
Expositions en extérieur
Dans les communes de l'Agglomération Creil Sud Oise
Du 17 avril au 20 juin 2021
Ce printemps, se déroule la 4ème édition d’Usimages, biennale de la photographie du patrimoine industriel organisée par l’Agglomération Creil Sud Oise (ACSO), programmée et mise en oeuvre par Diaphane. 13 expositions sont présentées en plein air dans les communes de l'agglomération et invitent ainsi les habitants à une déambulation photographique à la découverte du territoire.
Cette biennale est un temps fort qui met en valeur la photographie industrielle contemporaine et revisite des fonds photographiques issus de diverses collections, avec la volonté de questionner le regard des photographes sur le monde du travail et sa représentation. Fil rouge de cette édition, la thématique « Santé et sécurité au travail » est apparue comme une évidence dans cette période impactée par la crise sanitaire.
Découvrir le programme complet ici
Exposition « Garden of delight »
Nick Hannes
Exposition en extérieur
Derrière l'hôtel de ville - Clermont-de-l'Oise
Avril à juillet 2021
Nick Hannes
Garden of delight - Le jardin des délices
"Dubaï n’évoquait pas grand-chose pour moi. Au mieux, quelques réflexions et préjugés.
Je loge à Deira, le centre historique de Dubaï. Mon hôtel est situé sous la trajectoire des avions et juste à côté d’un minaret. La chambre sent l’humidité, mais elle est bon marché selon les critères locaux. En bas de ma fenêtre, le monde entier se côtoie dans un grouillement de vie. Manutentionnaires poussant des charrettes à bras, Indiens à vélo, Africains aux vêtements bigarrés, femmes russes les jambes nues, musulmans occupés à prier sur le trottoir, vendeurs de rue louches (« Watch mister? iPhone? Good Price! ») et, le soir, prostituées aguicheuses. Dans les rues alentour, des cartes de salons de massage sont en permanence glissées dans la fente des portières des voitures parquées. Avec, dessus, des photos de beautés exotiques et un numéro de téléphone.
Je descends dans le métro au Baniyas Square. Il plonge aussitôt sous la Creek pour refaire surface dans la Dubaï moderne. La première impression que donne la ville est franchement impressionnante. Par la fenêtre du dernier wagon, je découvre, ébahi, le cortège interminable des gratte-ciels qui bordent Sheikh Zayed Road. C’est haut, Dubaï. Dubaï UAE.
Dubaï est belle. Dubaï est sûre. Dubaï est sous contrôle.
Mais Dubaï n’aime ni le hasard ni l’aventure. Ici, on préfère éviter l’imprévu.
Où sont les musiciens de rue, les enfants qui jouent au foot, les gamins qui traînent ? Où sont la scène musicale underground, les graffiti, les surprises qui vous attendent au tournant ? La couleur locale, la poésie, les marges, l’âme de cette ville ? Et mon choc culturel, où est-il ?"
Nick Hannes
Exposition La photo bat la campagne 2020
Du 22 janvier au 14 mars 2021
Bailleul-sur-Thérain, place Maurice Segonds
La photo bat la campagne est un projet culturel territorial de découverte et de sensibilisation à l’image photographique et à l’écriture à travers la question du paysage. Ce projet, basé sur la pratique photographique, se déroule chaque année et permet à des enfants, des adolescents et à des adultes de porter un regard sur leur quotidien et leur environnement proche (école, village, campagne) et à en donner leur propre vision.
Pour cette sixième édition de La photo bat la campagne, le photographe Florian Da Silva a sillonné le territoire du Beauvaisis, à la découverte des architectures et des paysages qui le constituent.
Cette exposition rassemble les travaux des participants aux ateliers de photographie menés au cours de l’année 2020 avec l’école primaire de Bailleul-sur-Thérain, le collège Notre Dame de Beauvais, le centre de loisirs d’Allonne, le CATTP de Beauvais, la médiathèque et le centre ados de Bresles.
Retrouvez toutes les images du projet sur : http://lpblc.diaphane.org
Photaumnales 2020
Flux
Du 19 septembre 2020 au 3 janvier 2021
Beauvais et Hauts-de-France
Flux, une société en mouvement - Le Quadrilatère - du 19 septembre 2020 au 3 janvier 2021
Flux, le discret et le continu - Le Quadrilatère - du 19 septembre 2020 au 3 janvier 2021
Flux, une société en mouvement - CRP/ Centre régional de la photographie - du 19 septembre au 22 novembre 2020
Passages, dans le tourbillon de la vie - MUDO, Musée de l'Oise - du 27 septembre 2020 au 3 janvier 2021
Flux des lointains, regards vers l'autre bout du monde - Musée de la Nacre et de la Tabletterie - du 26 septembre 2020 au 3 janvier 2021
Azimut - Espace Séraphine Louis - du 19 septembre au 8 novembre 2020
Le Décor - Frédéric Stucin - Maison Diaphane - du 19 septembre au 18 décembre 2020
Lines and lineage - Tomas van Houtryve - du 5 novembre au 17 décembre 2020
Con-finement - Gil Lefauconnier - Galerie du Chevalet - du 6 octobre au 24 décembre 2020
Lycéen t'es qui ? - Maison de la culture d'Amiens - du 26 novembre 2020 au 28 février 2021
Rêves d'en France, rêves d'enfance - Le Safran - du 6 novembre 2020 au 8 janvier 2021
ERA European Residency Award - UFR Arts - du 12 octobre au 7 décembre 2020
Photaumnales 2020
Lines and lineage
Espace Matisse, Creil
Exposition du 5 novembre au 17 décembre 2020
Exposition reportée en septembre 2021
Tomas van Houtryve
Lines and lineage
Lines and Lineage (« Lignes et lignées ») confronte l’amnésie collective américaine au sujet du passé mexicain du Far West. À quoi ressemblait le Far West avant sa conquête par les États-Unis en 1848? La frontière mexicaine se situait alors 1100 km plus au Nord. Elle suivait l’actuelle frontière entre la Californie et l’Oregon, courait à l’Est du Wyoming avant de bifurquer vers la Louisiane. Le Mexique a régné sur ce vaste territoire durant la première moitié du XIXe siècle. L’invasion américaine s’est produite juste avant que le procédé photographique, dévoilé à Paris en 1839, ne parvienne dans la région. Les représentations visuelles que nous connaissons si bien de l’Ouest américain ont été créées après 1848: ce sont les photographies célèbres des cow-boys et des pionniers blancs, de la Ruée vers l’Or et de l’arrivée du chemin de fer. En revanche, les images de l’ère mexicaine de l’Ouest n’ont jamais été fixées dans nos mémoires. C’est donc pour rendre visible cette ère mexicaine remarquable et invisible que Tomas van Houtryve a choisi de photographier le Far West à l’aide d’une chambre photographique à plaques de verre du XIXe siècle. Ses portraits des descendants directs d’habitants d’alors accompagnent, sous forme de diptyques, des prises de vues des paysages de l’ancienne frontière et des ruines de la période mexicaine.
Photaumnales 2020
ERA European Residency Award
URF Arts, Amiens
Exposition du 12 octobre au 7 décembre 2020.
Jean-Michel André, Emanuela Colombo, Andrej Vasilenko
European Residency Award
Depuis quelques années le festival des Photaumnales tisse des liens avec deux festivals européens : Kaunas Photo en Lituanie et Photolux à Lucca en Italie.
En 2017 les trois festivals ont organisé le projet ERA, European Residency Award, qui permet d’accueillir des photographes en résidence croisées dans chacun des pays. À la suite de lectures de dossiers d’artistes organisés en Lituanie, en Italie et en France dans le cadre des festivals, un artiste de chaque pays est choisi et accueilli par chacun des festivals partenaires pour réaliser une création.
Photaumnales 2020
Le flux des lointains, regards vers l'autre bout du monde
Musée de la Nacre et de la Tabletterie, Méru
Exposition du 26 septembre 2020 au 3 janvier 2021
Le flux des lointains, regards vers l'autre bout du monde
Méru fut pendant près de quatre siècles la capitale française de la tabletterie. Éventails, dominos, boutons, couverts, nécessaires d’écriture ou objets de toilette étaient réalisés en bois précieux, os, ivoire, écaille de tortue, corne ou nacre. L’exposition se propose d’interroger cette notion du flux commercial entre une petite ville de l’Oise et les quatre coins du monde d’où provenaient les matières premières.
L’exposition mêle photographies anciennes et regards contemporains autour des questions de lointains, d’échanges et d’environnement. L’image édénique du lointain est ainsi mise en exergue grâce au travail de Lucien Gauthier (1875-1971), présent en Polynésie française au début du XXe siècle. En contrepoint viendront Vasantha Yogananthan à travers le chapitre « Dandaka » de A myth of two souls (2013-2020) et Bernard Descamps qui fit plusieurs voyages autour de Madagascar (1997-2000, 2009) d’où provenaient certains coquillages utilisés dans la boutonnerie. La seconde partie de l’exposition se concentre sur les transports qui permirent l’acheminement des matières: bateau puis train. Le travail de Thierry Bernard permet de comprendre en quoi ces échanges exotiques se sont intensifiés par la mondialisation (Marseille, 2006 et Maroc, 2008). L’image occidentale du lointain édénique se trouve véritablement mise en doute dans la dernière partie de l’exposition dédiée à la « désillusion des lointains ». La série Metal graves (2009, 2015) de Shumon Ahmed permet d’interroger les notions d’écologie, d’environnement et de société au coeur du processus de flux des lointains.
Photaumnales 2020
Con-finement
Galerie du Chevalet, Noyon
Exposition du 6 octobre au 24 décembre 2020
Gil Lefauconnier
Con-finement
Le temps s’est arrêté. Plus de circulation, de pollution, de nuisances sonores, inutile de consulter son agenda, tous les évènements et rendez-vous ont été annulés. Notre place est dans notre appartement, nous ne devons pas en sortir, nous sommes confinés.
Dans la mesure de l’espace qui m’était alloué, j’ai voulu explorer comment le temps du confinement pouvait modifier nos comportements. Alors que je ne m’interdisais aucune liberté dans mon processus de fabrication, un cadre formel s’est rapidement dessiné. La forme narrative du triptyque de la peinture moyenâgeuse, ou du « strip » de la bande dessinée de la presse américaine, s’est imposée. Ce travail s’inscrivant dans un temps de la narration, il permet de réaliser son parcours entre deux images, d’imaginer son propre hors-champ, de créer d’indispensables ellipses et pourquoi pas d’en prolonger le scénario. Avoir recours à l’autoportrait n’a pas seulement été une nécessité, mon personnage récurrent prenant le rôle de passeur, exprimant un voyage intérieur sur lequel s’inscrit également la marque du temps.
Photaumnales 2020
Flux, une société en mouvement
Flux, le discret et le continu
Le Quadrilatère, Beauvais
Le CRP/ Centre régional de photographie
Exposition du 19 septembre au 8 novembre 2020
Flux, une société en mouvement
Le programme Flux, une société en mouvement, mené en association avec le CRP/Centre régional de la photographie Hauts-de-France et Diaphane, aborde le monde actuel à travers les multiples mouvements qui le fondent et le traversent au quotidien. Ce sont quinze photographes ou duos d’artistes qui ont pu réaliser le projet qu’elles et ils avaient proposé lors de l’appel à candidature. Chacun témoigne d’une manière singulière des multiples flux irriguant notre quotidien et de leurs conséquences environnementales et sociétales. Flux financiers, flux logistiques, flux humains, flux électriques, flux des données, flux des matières premières… s’enchevêtrent, s’emballent et parfois finissent par déborder. L’ensemble est également représentatif de la richesse de la scène photographique française, en mettant l’accent sur ses talents émergents, pour lesquels c’est bien souvent une première entrée dans les collections publiques.
Flux, le discret et le continu
Le fleuve à l’océan, le sang dans nos veines, la foule dans le métro, les autos sur les routes, tout serait flux dans notre vie ? Mais l’individu, la cellule, la goutte d’eau, l’atome, la particule? N’auraient-ils pas d’existence propre, une histoire, une finalité? Voilà longtemps que savants et philosophes réfléchissent à cet étonnant paradoxe : comment considérer comme une seule et unique réalité ce qui ne peut se diviser (qu’ils nomment le discret) et ce qui semble un tout constitué et mouvant (le continu)?
Authentiques fictions
Atelier artistique à la mission locale de Clermont-de-l’Oise
Du 28 septembre au 1er octobre 2020
Avec le photographe Benoît Luisière et l'écrivain Patrice Juiff
En partenariat avec Stimultania, pôle de photographie
Diaphane s’associe avec le pôle de photographie Stimultania pour mener un projet artistique commun : deux artistes, photographe et écrivain, sont invités à intervenir simultanément sur les deux territoires durant quatre jours consécutifs auprès de deux groupes de participants pour créer ensemble une œuvre collective. L’aventure a débuté à Givors, en juin 2020, avec un groupe d’adultes allophones. L’expérience se poursuit en ce moment à Clermont-de-l’Oise, avec un groupe de jeunes inscrits à la mission locale.
La phase finale du projet devrait permettre la rencontre entre tous les participants, où chacun recevra un exemplaire édité de l’œuvre réalisée.
Photaumnales 2020
Maison Diaphane
Maison Diaphane, Clermont-de-l'Oise
Exposition du 19 septembre au 18 décembre 2020
Exposition en partenariat avec le magazine Fisheye
Frédéric Stucin
Le décor
Pendant le confinement, le photographe Frédéric Stucin a arpenté les rues de la capitale, transformant l’espace public en autant de scènes étranges et énigmatiques. Un formidable décor dans lequel l’écrivain Didier Daeninckx a imaginé une fiction originale. « C’est la voisine de gauche qui a entrouvert sa porte et pointé le bout de son masque. Elle avait eu le temps de me dire que Georgette avait fui la capitale au milieu du mois de mars, comme des centaines de milliers d’autres Parisiens, avant que son mari ne revienne de la promenade urineuse du cabot et ne lui intime l’ordre de rentrer d’un froncement des sourcils. Les hôtels affichaient vide, tout comme les restaurants… »
Extrait de la nouvelle Sans contact, écrite pour Fisheye à partir des photographies de Frédéric Stucin.
Photaumnales 2020
Espace Séraphine Louis
Espace Séraphine Louis, Clermont-de-l'Oise
Exposition du 19 septembre au 8 novembre 2020
Exposition en co-production avec le musée Nicéphore Niépce et Tendance Floue
AZIMUT
Mars/octobre 2017: un vent de liberté souffle sur la photographie française. Las du carcan des commandes, avides de retrouver l’idée d’indépendance autour de laquelle le collectif s’est agrégé depuis sa création, les affranchis de Tendance Floue décident de prendre la route. Cheminer, battre la campagne, vagabonder dans les villes sans parcours préétabli. Nulle autre contrainte que d’avancer un peu chaque jour, transmettre ses impressions par l’image et les mots, puis passer le relais. Plus qu’une parenthèse, c’est une fenêtre ouverte que s’offrent là les photographes. Quand tant semble avoir été dit sur le paysage français en photographie, de la Mission héliographique en 1851 à France Territoire Liquide en passant par la Datar, et sans attendre la prochaine campagne du genre, Tendance Floue réinvente la méthode et sort des sentiers battus. Libre à chacun de trouver son chemin, au propre comme au figuré. Ou, pourquoi pas, de se perdre. Mais se rejoindre et tracer peu à peu une cartographie instinctive des paysages traversés. Un regard libre sur le territoire au sens concret du terme, et une exploration d’autant de territoires intimes. Un sillon collectif où s’exprime chaque individualité. Tendance Floue a alors un peu plus de 25 ans.
À hauteur d’homme, un quart de siècle. Un âge charnière où convergent maturité et liberté. Tout est possible : s’émanciper et parcourir le monde, définir et s’approprier un territoire, seul ou avec des amis. Alors, les membres de Tendance Floue invitent d’autres photographes à partager l’expérience de la route avec eux. Marcher à la suite les uns des autres pour ne laisser qu’une seule trace, telle une joyeuse meute de loups dont l’alpha serait un puissant désir créatif, libéré des contraintes. Avec Azimut, le collectif et la liberté prennent tout leur sens. L’un devient l’écho de l’autre.
Paysage dicible
Gaël Clariana
Salon des émergents, Maison Diaphane - Clermont-de-l'Oise
EXPOSITION REPORTÉE à une date ultérieure en raison de l'épidémie de Corona virus
Gaël Clariana
Paysage dicible
"La petite photographie noir et blanc, de format 6 cm x 8,8 cm conservée de Gabriel, mon arrière-grand-père, garde-chasse et chasseur témoigne de cette pratique ancestrale et culturelle qu’est la chasse. La chasse trouve sa source en tant que pratique culturelle à la Révolution, au travers des cahiers de doléances. Elle n’est pourtant plus une nécessité.
La chasse ne serait-elle plus que spectacle ? Question légitime. Le paysage est une construction mentale et ce travail photographique se veut en être une traversée. Le paysage, au centre de ce travail s’envisage comme une enquête photographique qui nous fait ressentir par l’observation et la contemplation notre relation au paysage ; et aussi les usages qui l’habitent.
En se revêtant d’orange, les chasseurs se rendent visibles pour l’homme et se démarquent des couleurs du paysage. Tel un uniforme, cette couleur orange devient spectaculaire et intrigante, alignement de petites figurines armées, chasseurs dans l’attente, postés, émergeant à peine du végétal. Cela s’apparente à des situations humaines dans le paysage.
D’autres images évoquent les objets de chasse disposés dans le paysage afin de mieux maîtriser l’animal. Égrainoirs, appelants mais aussi miradors, ces fameux objets deviennent sculptures dans une vision déformée d’une certaine réalité.
Ainsi s’achève le voyage d’Alice. "
Gaël Clariana
Photaumnales 2019
Vendeuil-Caply
Musée archéologique de l'Oise - Vendeuil-Caply
Du 29 novembre au 20 décembre 2019
Dans le cadre des Photaumnales 2019
Photographies de Martin Becka
Photaumnales 2019
Espace Matisse
Espace Matisse - Creil
Du 26 octobre au 19 décembre 2019
Dans le cadre des Photaumnales 2019
Isabeau de Rouffignac
Bhopal, des saris pour mémoire
Bhopal leur colle à la peau. Fallait-il déposer devant elles ces saris imprimés de coupures de presse racontant cette nuit de décembre 1984 où un gaz mortel s’est échappé de l’usine chimique Union Carbide et s’est insinué partout dans la ville ?
Elles les ont dépliés, se les sont appropriés, s’en sont drapés et m’ont regardée ou ont préféré m’offrir leur dos, juste leur silhouette comme une image figée. Certaines sont des combattantes inlassables. Elles réclament réparation pour les 3 500 morts directs de la nuit de la catastrophe et les 200 000 malades qui se sont ajoutés au fil des années. Elles descendent dans la rue pour réclamer aux autorités qu’elles nettoient le site qui continuent de polluer. Elles souffrent, aussi, mais n’en disent pas grand-chose parce qu’il faut bien aller de l’avant, malgré l’empreinte du temps, les souffrances physiques, la peau qui part en lambeaux, le souffle court, les yeux qui s’épuisent.
Photaumnales 2019
Galerie du Chevalet
Galerie du Chevalet - Noyon
Du 21 septembre au 3 novembre 2019
Dans le cadre des Photaumnales 2019
Emile Loreaux
Envoyé spécial
« Ma conscience citoyenne et écologique, moteur pour mes projets photographiques, s’est doublée d’une aspiration plus sourde, devenue progressivement nécessité et langage, celle de faire jouer le corps. D’abord derrière l’appareil photographique, en allant voir les choses, en suivant des parcours, puis devant l’appareil, comme pour signifier au premier degré un engagement viscéral ou intime pour mes sujets, une manière de prendre position avec jeu et humour.
À l’opposé d’une recherche d’objectivité, j’exprime pleinement ma subjectivité et signe l’image de ma présence, revendiquant le parti pris. Les commandes photographiques ont suivi l’évolution de mon travail et c’est maintenant au photographe metteur en scène de lui-même que l’on fait appel pour trouver une idée ou jouer avec une situation. On me donne le minimum, un sujet, des objets ou un cadre et souvent peu de temps, mais une grande liberté de création. Les photographies présentées mêlent commandes et projets personnels. »
Photaumnales 2019
Le Safran
Le Safran - Amiens
Du 4 octobre au 10 novembre 2019
Dans le cadre des Photaumnales 2019
Photographie : Olivia Lavergne
Olaf Otto Becker
Above Zero
Photographe engagé pour l’environnement, Olaf Otto Becker est parti avec sa chambre 20 x 25, à pied, à zodiac, à coeur vaillant, pour une plongée à l’intérieur du Groenland pour dresser l’état des lieux à date de la calotte glaciaire, cet immense désert de froid qui recouvre 80 % de l’île.
Équipé d’images satellites de la NASA, il trace son chemin à travers la glace et à travers le temps, construisant ainsi une étude photographique de ce territoire en mutation.
Olivia Lavergne
Jungles
N’étaient ces lueurs étranges qui les éclairent et les fouillent au plus profond, il semblerait que ces jungles n’ont connu d’êtres humains.
Surpris par l’éclairage en son apparente immobilité, le chaos de la forêt détaille toute sa diversité, révélant la moindre fleur, la moindre feuille, une hiérarchie spontanée que l’homme n’a de cesse de dominer, inquiet de la puissance d’un monde qui l’a précédé et qu’il lui fallait asservir. Ces forêts-là tairont leurs secrets qu’Olivia Lavergne se gardera bien de trahir. Puisqu’elle seule s’y est rendue, qu’elle en est revenue, ce ne saurait être qu’au prix d’un pacte scellé avec elles, avec ces photographies jalonnant sa route comme autant de petits cailloux blancs.
Photaumnales 2019
Maison de la Culture
Maison de la Culture - Amiens
Du 4 octobre au 10 novembre 2019
Dans le cadre des Photaumnales 2019
Gideon Mendel et Jonathan Pierredon
Burnt Memory : Archéology from a climate Emergency
En 2018, une tornade de feu, plus grande que six terrains de football, a balayé le quartier de Shasta en Californie du Nord. L’incendie de Carr a détruit plus de 1 000 maisons et tué six personnes en moins de deux heures.
Gideon Mendel s’est rendu dans la région pour documenter les conséquences de cette destruction dans le cadre de sa réponse continue aux impacts mondiaux du changement climatique. Dans son processus de réalisation de portraits de familles dont les maisons avaient été effacées, il leur a demandé de lui donner au moins un objet important qui avait été retrouvé dans les cendres. Lié à sa pratique précédente de collectionner et de documenter des objets politiquement chargés (une forme d’archéologie contemporaine improvisée), Mendel estimait que ces objets pourraient parler de la manière dont les catastrophes environnementales causées par le changement climatique ont frappé les États-Unis ces dernières années.
Ces images sont le résultat de cette collaboration, Jonathan apportant ce qui pourrait être le regard d’un explorateur du xixème siècle à ces vestiges brûlés de notre urgence climatique. Le procédé du ferrotype, qui remonte aux années 1860, apporte une qualité unique – le sentiment que ces éléments pourraient être les reliques d’une civilisation effondrée, marquée par l’histoire.
Photaumnales 2019
Espace Séraphine Louis
Espace Séraphine Louis - Clermont-de-l'Oise
Du 21 septembre au 3 novembre 2019
Dans le cadre des Photaumnales 2019
Israel Ariño, Morgane Britscher et Margaret Dearing ont été accueillies pour des résidences de création sur plusieurs années/mois. Les trois photographes ont arpenté la Communauté de communes du Clermontois et ont développé chacun un projet artistique différent.
Cette exposition témoigne de leurs parcours, de leurs dérives, de leurs rencontres ainsi que leurs regards sur la région.
Été 2019
En résidence chez Diaphane
Filippo Brancoli Pantera
Diaphane invite Filippo Brancoli Pantera pour une résidence de création autour des paysages de l’agglomération du Beauvaisis. Circulant sur ce territoire, le photographe s’intéresse à la diversité des architectures des villages et bourgs, ainsi qu’à la variété de paysages du Beauvaisis normand et au nord plus picard. Cette résidence est organisée dans la cadre du partenariat avec le festival Photolux à Lucca en Italie.
Après avoir étudié à Florence l’histoire des arts, Filippo part étudier la photographie à New York à l’International Center of Photography (ICP). Il se consacre pleinement à des projets photographiques documentaires autour du paysage qui interrogent aussi les relations sociologiques qu’entretiennent les habitants à leurs lieux de vie.
www.filippobrancolipantera.com/
http://www.photoluxfestival.it/it/
Photaumnales 2019
Terra nostra
Du 21 septembre 2019 au 5 janvier 2020
Beauvais et Hauts-de-France
Inauguration le samedi 28 septembre à 15h, Le Quadrilatère - Beauvais
La Terre est certainement le grand défi de notre temps. La puissance de l’Homme est devenue telle, ses impacts sur le climat, la biodiversité et les ressources sont si conséquents que nous sommes entrés dans une nouvelle ère, appelée Anthropocène selon le terme du prix Nobel de chimie Paul J. Crutzen.
Cette dénomination, qui signifie l’ère de l’Âge de l’Homme, rend compte du fait que notre espèce transforme la Planète de telle sorte que cela agit de manière irréversible sur ses processus biogéochimiques.
L’homme crée de nouveaux paysages, intervient sur le climat, vide les océans, bouleverse les écosystèmes, fabrique des êtres vivants d’un nouveau genre. Le monde naturel se transforme en un monde fabriqué par l’espèce humaine, marqué par la vision à court terme et l’exploitation abusive.
L’écosphère, cet ensemble d’écosystèmes où interagissent matière, énergie, et êtres vivants, est ainsi bouleversée. Dorénavant, le futur de la Terre est marqué de façon substantielle par les actions de l’Homo sapiens.
Aussi, pour cette 16e édition, les Photaumnales ont choisi d’interroger notre relation à la Terre par le prisme des regards que nous posons sur notre planète.
Exposition Rêves d'en France, Rêves d'enfance
27 juin au 14 juillet 2019
Vernissage le jeudi 27 juin 2019 à partir de 18h
à l'espace Séraphine Louis, 11 rue du Donjon à Clermont-de-l'Oise
Rêves d'en France, Rêves d'enfance est un projet artistique créé par les Apprentis d’Auteuil et Diaphane, pôle photographique en Hauts-de-France.
Rêves d’en France, Rêves d’enfance a permis à des jeunes accueillis par les Maisons d’Enfants à Caractère Social (MECS) de Clermont-de-l’Oise, Creil et Grandvilliers et par le Service d’Accompagnement vers l’Autonomie (SAVA) d’Agnetz de rencontrer et d’appréhender les démarches de 3 à 4 artistes contemporains, au cours de deux sessions de découverte et de pratique artistiques, organisées durant les vacances scolaires de février et d'avril.
Les participants au projet ont été accompagnés par les photographes Sophie Zénon et Annabelle Munoz Rio, les graphistes Elsa Abderhamani et le studio Les Canailles ainsi que les écrivains Arno Bertina et Cédric Bonfils.
La Photo Bat La Campagne 2019
Du 14 au 29 juin 2019
Vernissage le vendredi 14 juin 2019 à 18h
Saint-Vaast-lès-Mello, place de la mairie
Cette exposition rassemble les travaux des participants aux ateliers de photographie et d’écriture accompagnés par les photographes Morgane Britscher et Margaret Dearing ainsi que par l’écrivain Denis Dormoy.
Avec la maternelle de Cramoisy, les écoles primaires de Cramoisy, Creil, Saint- Maximin et Saint-Vaast-lès-Mello, les collèges de Creil et Saint-Leu-d’Esserent et les centres de loisirs de Saint-Leu-d’Esserent et Saint-Maximin.
La Photo Bat La campagne est un projet culturel territorial de découverte et de sensibilisation à l'image photographique et à l'écriture à travers la question du paysage. Ce projet, basé sur la pratique photographique, a permis à des enfants et des adolescents de porter un regard sur leur quotidien et leur environnement proche (école, village, campagne) et à en donner leur propre vision
Retrouvez toutes les images du projet sur http://lpblc.diaphane.org
Exposition Le Son des Clics
Vernissage le jeudi 13 juin 2019 à partir de 18h
La Grange à Musique, 16 Boulevard Salvador Allende à Creil
Le projet Le Son des Clics créé et porté par Diaphane s’adresse aux publics des quartiers prioritaires de l’Agglomération Creil Sud Oise. Des ateliers mêlant son et image ont été menés au sein des structures avec des intervenants musiciens et photographes. Les 4 groupes de participants étaient invités à prendre part à la création d’une production sonore composée de bruits urbains, puis à réaliser un travail d’écriture photographique à partir de cette matière sonore.
La restitution de ces travaux aura lieu le jeudi 13 juin à partir de 18h à la Grange à Musique de Creil, en présence des artistes Emmanuel Mailly, Vincent Malassis, Pascale et Damien Peyret.
Des enfants, des adolescents et des adultes du Centre Georges Brassens de Creil, de l'espace Huberte d'Hoker de Montataire, du Service jeunesse Anim'ado de Nogent-sur-Oise et de l'espace Pierre Perret / Trait d'Union de Villers-Saint-Paul ont participé à ce projet.
Usimages 2019
Du 27 avril au 15 juin 2019
Vernissage itinérant le samedi 27 avril 2019
sur toute l'agglomération Creil Sud Oise
Cette 3e édition de la biennale Usimages s’attache à explorer les relations qu’entretient la photographie à la commande d’entreprise.
La programmation s’articule autour d’expositions de photographes internationaux contemporains qui nous plongent chacun à leur façon, dans l’univers plus ou moins humanisé des entreprises. Cette manifestation met en lumière le patrimoine industriel qui constitue l’identité et la richesse du territoire de l’Agglomération Creil Sud Oise. 13 expositions gratuites et ouvertes à tous s’installent dans les villes de Cramoisy, Creil, Montataire, Nogent-sur-Oise, Rousseloy, Saint-Leu d’Esserent, Saint-Maximin et Villers-Saint-Paul.
La biennale est organisée en partenariat avec l’Agglomération Creil Sud Oise et avec le soutien de la région Hauts-de-France.
L’ensemble de la manifestation est gratuite.
Décembre 2018
En résidence chez Diaphane
Israel Arino
Israel Arino est de retour chez Diaphane pour quelques jours. Bouclage de sa résidence sur le territoire du Clermontois, retour sur les lieux de ses pérégrinations photographiques, temps également de discussions et de cafés partagés. Et bien sûr préparation de l'exposition qui aura lieu en septembre 2019 pour les prochaines Photaumnales !
Photaumnales 2018
Où loge la mémoire
Du 15 septembre au 31 décembre 2018
Beauvais et Hauts-de-France
Inauguration le samedi 15 septembre à 15h, Le Quadrilatère - Beauvais
Pour cette 15ème édition des Photaumnales, et dans une année de commémorations multiples, notre programmation interroge la relation mémorielle de l’image à l’histoire, en confrontant des approches photographiques multiples et variées sur ce thème.
Lectures de dossiers artistiques
Vendredi 30 novembre et samedi 1er décembre 2018, de 10h à 17h,lectures de portfolios et de dossiers artistiques au Quadrilatère à Beauvais,à destination des artistes en photographie, arts de l’image et arts plastiques.
Pré-sélection sur dossier : texte de présentation, CV et reproductions d’œuvres, au format pdf, à envoyer à avant le 17 novembre 2018
Chaque participant pourra rencontrer 6 experts pendant 20 minutes.
Liste des personnalités qualifiées sur www.photaumnales.fr
Territoires imprimés, un partenariat franco-québécois
Un magazine pour 4 années de résidences
Le magazine Territoires imprimés rassemble un extrait des travaux de Benoit Aquin, Isabelle Hayeur, Normand Rajotte, Claudia Imbert, Jessica Auer, Ambroise Tézenas, Martin Becka et Serge Clément. De 2015 à 2018, Diaphane et les Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie ont mis en place un programme de résidences croisées, avec le soutien de la Commission permanente de coopération franco-québécoise.
Emmy's World
Hanne van der Woude
Espace Séraphine Louis, Clermont-de-l'Oise
Exposition du 24 mars au 29 avril 2018
Vernissage le samedi 24 mars à 17h
Hanne van der Woude, en partageant pendant 5 ans les vies de Emmy Eerdmans et Ben Joosten, au-delà des personnalités artistiques libres et fortes qu’elle décrit, nous parle du vieillissement et de la mort, de la créativité dans le grand âge, d’énergie vitale, d’indépendance et de liberté, d’attention à l’autre, d’amour, de tendresse, de relations intimes et d’amitié intergénérationnelle…
Alpha City
Margaret Dearing
Maison Diaphane, Clermont-de-l'Oise
Exposition du 24 mars au 30 juin 2018
Vernissage le samedi 24 mars à 19h
Rencontre avec la photographe le vendredi 6 avril à 18h
Tout d’abord, un décor d'architectures tertiaires sans qualités et des personnages : cadres en chemise blanche et costume ou employés. Le capot d’une voiture balafrée, un pare-brise fissuré : les indices de comportements ou d’évènements violents, hors-champ, alors que les reflets glacés de l’aluminium, des vitres et de la pierre habillent les facades des immeubles de bureaux. Lire la suite
Objectifs...vers un monde nouveau
Exposition du 9 avril au 19 mai 2018
Bibliothèque de Clermont de l'Oise
Dernier volet d'exposition des photographies réalisées par les participants des ateliers photo des Centres d’accueil thérapeutique à temps partiel de Pont-Sainte-Maxence, Beauvais, Chantilly, Creil et du Centre de jour Eole, accompagnés par Xavier Pinon, photographe.
L'exposition se déroule à l'hôtel de ville de Clermont en partenariat avec la bibliothèque.
Ce projet Culture-Santé vise à favoriser l’accès à la culture aux patients hospitalisés en service de psychiatrie ou suivis en ambulatoire, et à développer un travail autour de l’outil photographique comme outil de perception du monde intérieur et extérieur, tout en favorisant l’interaction et la rencontre. Il s'est déroulé en 3 temps, de septembre 2014 à décembre 2017 et a été soutenu par la DRAC et l’ARS des Hauts-de-France, le Centre Hospitalier Isarien (CHI) de Clermont-de-l’Oise et la Fondation Daniel et Nina Carasso.
Décembre 2017
En résidence chez Diaphane
Maria Mäki
Maria Mäki est en résidence chez Diaphane pour un mois. Elle rencontre des habitants de Clermont-de-l'Oise, passe 24h ou plus avec eux, les photographie, les filme.
Ecoutez-là ; c'est en anglais mais c'est quand même plus simple qu'en finlandais...
Dans le cadre d’un échange d’artistes entre la Finlande et la France, une collaboration entre Diaphane, le Centre photographique - Pôle image Haute-Normandie et le Centre photographique d’Ile de France.
Un mois de résidence pour un artiste français dans l'une des structures partenaires en Finlande (Valokuvakeskus Peri à Turku) et un mois en France pour un artiste finlandais.
Automne 2017
Serge Clément résidence en Picardie
Martin Becka résidence en Gaspésie
Serge Clément, photographe québécois est accueilli cet automne en résidence par Diaphane. Amiens, Beauvais, Clermont, un homme qui marche dans la ville...
Au Québec, Martin Becka est lui accueilli en Gaspésie par les Rencontres.
Dans le cadre du partenariat avec les Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie, avec le soutien du Fonds franco-québécois...
La Buanderie
Arnaud Chambon
Exposition du 2 octobre 2017 au 22 février 2018
Après-midi porte ouverte le jeudi 15 février de 14h à 18h
Pavillon Foix-Chaslin, CHI site de Fitz-James
« Cette série a été réalisée intégralement dans la buanderie de mes grands-parents. Une buanderie picarde qui est une pièce avec le petit outillage de jardin, avec les semis, les graines, les engrais et aussi une pièce avec de l’eau, un passage obligé de la récolte avant la cuisine. Elle nous parle du temps circulaire de la vie rurale, et aussi du temps qui emporte tout, sauf la paire de bottes ».
Cette exposition accompagne la résidence artistique d'Arnaud Chambon au sein du Centre hospitalier isarien de Clermont-de-l'Oise, site de Fitz-James.
Pavillon Foix-Chaslin, CHI site de Fitz-James, rue Guy Boulet 60840 Breuil-le-Sec
Entrée libre et ouverte à tous.
Février 2018
Désir
Exposition restitution d'ateliers
Après-midi porte ouverte le jeudi 15 février 2018 de 14h à 18h
Ouvert de 11h à 15h tous les jours jusqu'au 22 février
Pavillon Foix-Chaslin, CHI site de Fitz-James
Oeuvre commune réalisée par les patients et le personnel soignant du CHI, avec le photographe Arnaud Chambon, dans le cadre de la résidence artistique de ce dernier au sein même de l’hôpital.
Un projet culture-santé du Centre hospitalier isarien (CHI) de Clermont-de-l'Oise, accompagné par Diaphane et soutenu par la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) et l’Agence régionale de santé (ARS) des Hauts-de-France
Pavillon Foix-Chaslin, CHI site de Fitz-James, rue Guy Boulet 60840 Breuil-le-Sec
Entrée libre et ouverte à tous.
©Jean-Baptiste Barret
Les Photaumnales 2017
Couleurs pays
Du 14 octobre 2016 au 31 décembre 2017
Le Quadrilatère - Beauvais
Inauguration le 14 octobre à 14h30
« Couleurs pays » nous transporte au coeur de la Caraïbe et met en avant la création photographique dans les territoires d’outre-mer de Guadeloupe et de Martinique.
Les expositions confrontent la vision historique des archives et des collections privées à celle des photographes contemporains, questionnent la notion de l’identité de ces territoires. Mixité des époques et variété des regards forment une mosaïque d’une grande richesse où s’entrecroisent les activités humaines, les traditions économiques, sociétales et environnementales.
©Beatrix von Conta
Couleurs Hong Kong
Espace Séraphine Louis - Clermont-de-l'Oise
Du 30 septembre au 12 novembre 2017
Dans le cadre des Photaumnales 2017
Tina Merandon, Pascal Peyret et Beatrix von Conta ont été accueillies par l’Alliance française de Hong Kong pour une résidence de création d’un mois. Les trois photographes ont arpenté la ville de Hong Kong et ont développé chacune un projet artistique.
Cette exposition témoigne de leurs parcours, de leurs errances, de leurs rencontres et aussi de leurs doutes.
Impressions intenses d’une ville cosmopolite, chacune y a retrouvé sa matière photographique et sa manière de voir et de retranscrire la densité urbaine.
Un partenariat de Diaphane avec l’Alliance française de Hong Kong et le Hong Kong International Photo Festival
Usimages
Biennale de photographie
Territoire de l'Agglomération Creil Sud Oise
Du 24 avril au 4 juin 2017
Usimages s’intéresse à la photographie industrielle historique et contemporaine
Pour cette seconde édition, les expositions s'orientent autour de deux questions qui traversent l’histoire de la représentation de l’industrie : la question de l’Homme au travail et son rapport à la machine.
Vernissage le vendredi 9 juin 2017 à 18h
Face à la mairie et à l'église, Cambronne-lès-Clermont
La photo bat la campagne est un projet culturel territorial de découverte et de sensibilisation à l'image photographique et à l'écriture à travers la question du paysage. Ce projet, basé sur la pratique photographique, a permis à des enfants et des adolescents de porter un regard sur leur quotidien et leur environnement proche (école, village, campagne) et à en donner leur propre vision.
Parade
Tom Janssen
Espace Séraphine Louis
Exposition du 7 avril au 21 mai 2017
"Avec plus de cinq cents défilés chaque année dans un pays aussi petit que les Pays-Bas, on ne peut négliger le rôle que joue ce patrimoine immatériel pour une grande partie de la société : de nombreuses vies sont reliées et formées à travers ces événements. Le temps et les efforts consacrés à l'organisation du défilé et surtout à la construction des chars, qui sont un aspect important des défilés, demande bien plus de temps que ne dure l'événement en soi".
La cité modèle de Guillaume Herbaut à Chauny
Exposition - Galerie du collège Jacques Cartier
Jusqu'au 9 février 2017
Tergnier, la ville des cheminots. Raoul Dautry, ingénieur de la Compagnie du chemin de fer du Nord, avait construit après la Première Guerre mondiale une cité ouvrière pour les employés de la société. Une cité qui se voulait emblématique, un modèle d’architecture mais aussi de vie.
L'envers de l'image
Un apéro-conférence animé par Raphaël Sérail, philosophe, le mardi 3 mars 2017 à 19h30, au bar-brasserie Le Gambetta, à Clermont-de-l'Oise (36 avenue Gambetta).
Cette soirée placée sous le signe de la convivialité, permettra d'interroger les images audiovisuelles, leur mise en scène et les effets induits chez le spectateur : quelles sont les conséquences d'un monde hypermédiatisé où notre quotidien est envahi par toutes sortes d'écrans ?
Gratuit
Infos et réservations au 03 44 50 06 68 ou
En partenariat avec le CAL du Pays du Clermontois et la médiathèque de Clermont...
© Mounir Fatmi
Les Photaumnales
Love Stories
Du 8 octobre 2016 au 1er janvier 2017
Le Quadrilatère (anc. Galerie nationale de la tapisserie)
Inauguration le 8 octobre à 14h30
Beauvais
"Histoires d'amour''. Cette édition 2016 des Photaumnales, placée sous le signe de l'amour se veut généreuse. De même que l'amour nous nourrit, nous exalte, les histoires d'amour dont rendent compte les différentes parties de "Love Stories'' sont nourrissantes et exaltantes. La photographie indexe pour l'occasion des faits amoureux multiples de fort différentes « histoires d’amour ». Rien à cela d’anormal : l’amour, dit-on, décoche ses flèches dans toutes les directions...
Paul Ardenne
Un livre en souscription !
Les mille briques
La Maison d’arrêt de Beauvais avant sa fermeture.
Paroles et photographies
Un projet porté par Diaphane avec des photographies d’Andrea Eichenberger, des paroles recueillies par Isabelle Marseille, et une mise en texte et réécriture par Denis Dormoy.
« Depuis que je suis ici, je ne pense à rien.
Il n’y a rien à faire, donc rien à penser.
Dehors, j’ai des préoccupations, donc je pense...
Juillet 2016
Le collège
Florian van Roekel
Ce travail du photographe Florian van Roekel est issu d'une résidence mise en place par Diaphane au collège Jean Fernel à Clermont-de-l'Oise en 2015. Présent régulièrement pendant une année scolaire au sein de cet établissement, le photographe porte un regard fragmenté sur ces moments suspendus de l'adolescence. Fidèle à son attention pour la couleur, Florian van Roekel nous surprend dans cette quête attentive de ces instants de jeunesse.
Sur la shortlist du Prix du livre d'auteur des Rencontres d'Arles 2016...
Retrouvez ce livre sur www.diaphane-editions.com
Juillet 2016
Sur la shortlist pour le Prix du livre historique des Rencontres d'Arles
Taches et Traces, Premiers essais photosensibles d’Hippolyte Bayard, de Luce Lebart, a été édité à l’occasion de l’exposition éponyme à Beauvais lors des Photaumnales 2015.
Une coédition Diaphane éditions et Société française de photographie (SFP) avec le soutien du Centre photographique d'Île de France et du laboratoire Photon.
Retrouvez-le sur www.diaphane-editions.com
2015-2018
En amour avec la Gaspésie
« Territoires imprimés », un partenariat entre Diaphane et les Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie, soutenu par le Fonds franco-québécois.
Benoît Aquin, Isabelle Hayeur, Jessica Auer, Normand Rajotte et Serge Clément ont arpenté la Picardie pendant que Claudia Imbert, Ambroise Tézenas et Martin Becka découvraient la Gaspésie.
Un volet éditorial est venu enrichir le projet en 2017. Plus d'infos à venir.
Exposition La photo bat la campagne
« Ils racontent leur territoire »
Du 11 juin au 10 juillet 2016
Espace Séraphine Louis, Clermont-de-l’Oise et Parc du Chatellier, dans le cadre du festival Divers et d’été
Cette exposition rassemble les travaux des participants aux ateliers de photographie et d’écriture accompagnés par les photographes Julie Meyer et Cindy Lelu, les écrivains Patrice Juiff et Laurent Contamin, et le linograveur Renaud Farace.
Avec les écoles et collège de Clermont, Catenoy et Mouy, l’Accueil de loisirs de Neuilly-sous-Clermont, la MJC de Mouy, le Centre Médico-Psychologique adolescents de Clermont...
Mai 2016
En résidence chez Diaphane
Normand Rajotte
"Il pourrait pleuvoir un peu moins, là"
Il est vrai que Normand Rajotte se mouille un peu ces derniers jours, sous une pluie quasi continue. Mais rien ne l'empêche de travailler, entre forêt de Hez et marais de Sacy... On aime qu'il soit là, dans notre maison Diaphane, d'un calme sans faille dans notre trépidante fourmilière. Ah oui je ne vous l'ai pas dit encore, il est photographe québécois en résidence chez Diaphane, dans le cadre d'un partenariat avec les Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie. Une collaboration soutenue par le Fonds franco-québécois... Et une exposition pour les Photaumnales prochaines.
Paysages orientés
Mathieu Farcy
Maison Diaphane
Exposition du 22 avril au 17 juin 2016
« Paysages orientés est un projet questionnant le rapport que l'Homme entretient au paysage dans deux types de lieux : les belvédères et les infrastructures de haute montagne. Ces infrastructures greffées orientent toutes deux le rapport au paysage...
Photographier pour reconstruire
Les archives photographiques du MRU en Picardie
Jusqu'au 21 juin 2016
Maison de l’architecture, Amiens
La Picardie a subi d’importantes destructions liées à la Seconde Guerre mondiale. Très tôt le ministère en charge de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU) a mis en place un service photographique chargé d’enregistrer...
2015-2016
La photo bat la campagne
Regarder et témoigner de son quotidien, écrire sur ses images
« La photo bat la campagne » est un projet de découverte du territoire par le biais de l’image et de la photographie. Aux côtés de Cindy Lelu et Julie Meyer, photographes en résidence-mission, Diaphane développe un programme d’actions d’éducation artistique ...
DIAGONAL / 2X16
Résidences photographiques en France
Jusqu’au 9 avril 2016
Diaphane fait partie des seize structures qui participent à cette exposition collective, dont le commissariat a été confié à Nathalie Herschdorfer. Chacune des structures membre du réseau Diagonal a été invitée à proposer l’un des artistes qu'elle a accueilli en résidence. Pour Diaphane, Lars Tunbjörk, en résidence à Beauvais en 2012. Plus d’infos...
Jonction
Exposition Espace Séraphine Louis - Clermont-de-l'Oise
Du 15 janvier au 28 février 2016
Photographies de Michel Kempf, John Davies, Bernard Plossu, Michel Vanden Eeckhoudt, Edith Roux, Quentin Derouet, Valentine Solignac et Fransisco Supervielle.
A l’heure de la fusion des régions Picardie et Nord - Pas-de-Calais, il semblait intéressant de puiser dans la collection du Centre Régional de la Photographie Nord-Pas-de-Calais, à Douchy-les-Mines pour proposer un voyage en images, une traversée ...